Comment avoir du charisme en 5 minutes : LE SECRET !

Comment avoir du charisme en 5 minutes : LE SECRET !

Il vous est sans doute déjà arrivé de rencontrer une personne qui dégageait du charisme, un certain charme couplé d’une autorité naturelle… Elle savait toujours quoi dire et quoi faire dans chaque situation, semblait à l’aise en toutes circonstances et restait en pleine possession de ses moyens quoiqu’il arrive.

Au fond, cette personne n’était pas si différente des autres…

Mais par son attitude, sa manière d’être, sa façon de parler, elle avait un petit quelque chose en plus.

Elle pouvait être à la fois très sympathique, souriante et décontractée… Mais aussi très affirmée dans d’autres contextes.

Elle avait une solide confiance en elle, une assurance facile qui lui permettait de prendre sa place et d’attirer le respect naturellement.

Même si elle ne cherchait pas particulièrement l’approbation des autres, elle l’avait « malgré elle ».

Et si je vous disais qu’aujourd’hui, cette personne CHARISMATIQUE, ça pourrait être vous ?

Alors évidemment, vous allez me dire : « Non mais attends, moi je ne suis pas né avec ce charisme… Déjà que j’arrive à peine à regarder les gens dans les yeux dans mes interactions du quotidien, comment tu veux que je me transforme en cette personne charismatique ? »

C’est simple : le charisme, ce n’est rien de plus qu’un ensemble de comportements, d’attitudes et de traits de caractère qui peuvent se développer.

Tandis que certains les développent naturellement, ceux pour qui ce n’est pas le cas peuvent très bien les développer en travaillant dessus.

Qui que vous soyez, même si vous partez de très loin à ce niveau-là, vous pouvez devenir une personne très charismatique si vous vous en donnez les moyens.

Plutôt bonne nouvelle, non ?

Mieux encore, je vais vous partager dans cet article comment y arriver.

Allez, vous êtes prêt ?

Let’s go !

Apprenez à être charismatique en vous filmant/revisionnant

L’aisance à l’oral est l’un des principaux traits d’une personne charismatique.

Imaginez deux situations :

D’un côté on a une personne qui capte l’attention quand elle parle.

Elle sait jouer de sa voix et de son langage non-verbal pour rendre intéressant tout ce qu’elle dit.

Elle est capable de bien calibrer ses intonations de voix, son volume, son débit de parole et de mettre des silences bien placés pour donner envie de l’écouter.

Elle sait aussi utiliser son regard, ses expressions faciales, son sourire, ses gestes avec ses bras et ses mains pour venir appuyer tout ce qu’elle dit.

Quand elle parle, tout le monde l’écoute. Les gens sont suspendus à ses lèvres.

De l’autre côté on a une personne qui est très peu à l’aise à l’oral. Quand elle parle, elle a une voix plate et monotone qui vous rappelle votre prof de maths du lycée.

Sa voix traduit un manque de confiance en soi : frêle et peu affirmée, avec un volume très faible, un ton souvent haut perché et des intonations qui montent en fin de phrase (un peu comme si elle posait toujours des questions au lieu d’affirmer ce qu’elle dit)…

Son manque de confiance en soi se lit aussi dans son langage non-verbal : elle a le regard fuyant, des gestes qui reflètent un certain stress (comme le fait de se frotter le visage), une posture renfermée, les muscles tendus, une absence de gestes avec ses bras et ses mains quand elle parle parce qu’elle n’est pas à l’aise avec le fait d’occuper l’espace…

Au final, les gens l’écoutent très peu quand elle prend la parole, même quand ce qu’elle dit est très intéressant sur le fond.

À votre avis, laquelle de ces deux personnes vous donnerait l’impression la plus charismatique ?

On est d’accord, la première.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que l’aisance à l’oral est un critère essentiel pour avoir du charisme.

Alors là vous allez me dire : « Oui je comprends, mais comment je fais moi pour développer cette aisance à l’oral concrètement ? »

Filmez-vous et revisionnez-vous.

Ouvrez l’appareil photo sur votre téléphone, passez en mode « vidéo », calez-le sur quelque chose devant vous, lancez l’enregistrement et commencez à parler.

Ce que vous dites, en soi, n’a absolument aucune importance.

Par exemple, vous pouvez simplement raconter une anecdote qui vous est arrivée récemment, comme si vous la racontiez à un ami :

« L’autre jour j’étais à mon club de tennis et il y a un nouveau qui est arrivé. Au début du cours il se la racontait un peu mais on s’est vite rendu compte qu’il n’était pas si bon qu’il le prétendait. À la fin du cours au moment de faire les matchs je me suis mis avec lui : le terrain était glissant parce qu’il avait plu, je lui ai fait un service dans le petit angle, il a plongé pour le rattraper et là… » PATATRA.

Ce qui est important ce n’est pas ce que vous dites, mais la MANIÈRE dont vous le dites.

Que ce soit au niveau de votre voix :

  • votre volume
  • votre débit de parole
  • vos intonations
  • les silences que vous laissez

Mais aussi au niveau de votre langage non-verbal :

  • votre regard
  • votre posture
  • vos gestes avec vos bras et vos mains pour appuyer ce que vous êtes en train de dire
  • vos expressions faciales

Grâce à cet exercice, vous vous confronterez directement à l’image que vous revoyez quand vous vous exprimez.

Vous pourrez alors identifier directement ce que vous avez à améliorer.

Au début, vous serez sans doute très peu à l’aise.

Vous vous trouverez ridicule, vous vous demanderez ce que vous faites à parler tout seul à votre téléphone et aurez cette impression en permanence que quelqu’un vous observe du coin de la pièce pendant que vous parlez tout(e) seul(e) !

Ne vous inquiétez pas, c’est tout à fait normal. Ça fait partie du processus. Ne vous attendez pas à être à l’aise directement.

D’ailleurs, moins vous serez à l’aise au début, plus votre marge de progression sera grande. (C’est donc même plutôt bonne nouvelle !)

Ceci dit, pour votre première prise, essayez de tenir au moins 30 secondes.

N’essayez pas de jouer un rôle ou de paraître quelque chose que vous n’êtes pas (de contrôler votre langage non-verbal ou votre voix par exemple pour essayer de renvoyer une image idéale de vous). Soyez le plus authentique possible. Même si à un moment vous avez un blocage, un blanc ou un bafouillement, laissez-le et reprenez sans interrompre la prise.

Une fois cette première prise faite, vous pourrez vous revisionner et vous confronter à l’image que vous renvoyez.

Spoiler alert : cet exercice risque d’être difficile. Vous vous rendrez sans doute compte que l’image que vous renvoyez de l’extérieur est bien différente de l’image que vous pensiez renvoyer. Vous aurez peut-être même l’impression que c’est quelqu’un d’autre qui parle sur la vidéo.

Acceptez-le. C’est bien vous sur cette prise. Et ce que vous voyez, c’est bien l’image que vous renvoyez aux autres dans la vie de tous les jours (à quelque chose près).

À partir de là, mettez en place un entrainement quotidien pour vous améliorer.

Vous pouvez commencer par 10 minutes tous les jours, c’est un bon début.

Pendant cet entrainement, filmez-vous et revisionnez-vous, comme vous l’avez fait avec votre première prise.

Mais lorsque vous vous revisionnez, identifiez à chaque fois les points sur lesquels vous avez le plus à progresser et travaillez dessus.

Par exemple :

➔ Vous vous rendrez peut-être compte que vous avez une voix plate et monotone, qui manque de vie. Vous pourrez donc vous entrainer pendant vos prises à mettre plus d’intonations et de variations dans votre voix. Puis à chaque fois que vous vous revisionnerez vous pourrez voir si vous vous êtes rapproché ou éloigné du résultat que vous souhaitiez atteindre, et faire les ajustements nécessaires jusqu’à être satisfait du résultat.

➔ Vous vous rendrez peut-être aussi compte que vous parlez trop vite… Ou au contraire, pas assez. Vous pourrez alors apprendre à bien calibrer votre débit de parole.

➔ Vous remarquerez peut-être également que vous n’utilisez jamais vos gestes avec vos mains quand vous parlez. Vous pourrez donc vous entrainer à illustrer davantage ce que vous dites avec vos mains.

➔ Et ainsi de suite…

Pour identifier plus facilement les points sur lesquels vous pouvez vous améliorer, comparez vos prises à des vidéos de personnes plus à l’aise à l’oral, que vous trouvez charismatiques.

(Les youtubeurs connus par exemple sont souvent très à l’aise en communication.)

En mettant leurs vidéos et les vôtres côte à côte, vous pourrez facilement identifier ce qu’ils font différemment de vous… Ce qui vous permettra ensuite de vous entrainer sur ces points spécifiques de votre côté.

Ne vous découragez pas.

C’est un entrainement quotidien. C’est comme apprendre un sport : ça prend un certain temps au début pour développer les bons automatismes… Mais une fois développés, ils restent pour la vie.

Continuez de pratiquer tous les jours et cherchez à progresser de session en session. Comme je vous l’ai dit, 10 minutes par jour est un bon début.

Pour plus de résultats, vous pouvez passer à 20 minutes, 30 minutes, voire 1 heure par jour (voire même plus si vous le souhaitez)… C’est en fonction de vos disponibilités et de votre motivation à progresser.

Si vous vous tenez à votre entrainement, après ne serait-ce que quelques semaines, vous commencerez à vous sentir bien plus à l’aise en communication.

Au quotidien, quand vous serez dans vos interactions avec les autres, que ce soit aux repas de famille, à la pause café avec vos collègues de travail, avec vos amis en soirée ou même dans les contextes de séduction, vous vous sentirez bien plus confiant lorsque vous prendrez la parole.

Les automatismes développés pendant vos entrainements se feront sentir : vous serez naturellement capable de capter l’attention quand vous parlez, sans avoir d’efforts particuliers à faire.

En parallèle, pendant vos séances d’entrainement, vous vous sentirez de plus en plus à l’aise aussi.

Vous ne vous trouverez plus bizarre ou ridicule quand vous prendrez la parole… Au contraire, vous serez fier de l’image que vous renvoyez de vous.

Contrairement à vos premières prises où vous bafouilliez toutes les 10 secondes, laissiez des gros blancs gênants et des « euuuuuuuh » interminables, désormais, vous n’aurez plus aucun mal à trouver vos mots. Vous serez capable de parler pendant des minutes entières en improvisation, sans vous interrompre.

C’est donc un excellent exercice pour devenir quelqu’un de plus charismatique à chaque fois que vous prendrez la parole.

Devenez une personne stylée

Être charismatique n’a rien de rationnel. Ce n’est pas une équation de maths à résoudre.

Vous avez déjà entendu parler du MMA ?

Pas de l’assurance habitation, mais de ce sport où les meilleurs combattants au monde s’affrontent dans un octogone en free fight ou « combat libre » (même s’il y a en réalité beaucoup de règles).

La popularité de ce sport a explosé ces dernières années, et pour cause, un énorme effort de promotion a été réalisé par son organisation principale : l’UFC.

Les combattants sont marketés dans des conférences de presse et des vidéos de promotion pendant des semaines avant chacun de leurs combats.

Mais contrairement à ce qu’on pourrait penser, les plus grandes stars de ce sport ne sont pas toujours ceux qui font les meilleures performances lors de leurs combats…

Les plus grandes stars sont avant tout les personnalités les plus charismatiques hors de l’octogone, dans les conférences de presse et vidéos de promotion.

En fait, c’est un peu comme dans la cour de récré à l’école :

D’un côté, il y a ceux que tout le monde ignore. Ils ont une personnalité plate, sont transparents et n’ont pas ce « truc » qui intéresse les gens.

Ensuite, il y a ceux qui sont dans la moyenne. C’est l’immense majorité. Ils ne sont pas particulièrement inintéressants, mais ne sortent pas du lot non plus.

Et finalement, il y a quelques combattants extrêmement populaires qui volent toute la vedette. Ils se comptent sur les doigts d’un main et pourtant, toute l’attention des médias se tourne vers eux. Lorsque l’un d’entre eux est en conférence de presse, les autres autour deviennent totalement invisibles.

Mais alors, qu’ont ces combattants populaires de plus que les autres ?

La réponse est simple : ils sont stylés.

Ils ont une personnalité cool, sont très à l’aise avec la joute verbale, ont un style vestimentaire qui sort du lot, une attitude non verbale charismatique, une forte personnalité…

Être quelqu’un de stylé, ce n’est pas quelque chose de logique. On ne vous l’apprendra pas à l’école.

Être quelqu’un de stylé, c’est avant tout quelque chose d’émotionnel. Ces personnes touchent une partie de notre cerveau très primitive qui n’a rien de logique.

D’ailleurs, on peut facilement le remarquer dans nos relations sentimentales : sur le papier, on a parfois toutes les raisons de se mettre en couple avec une personne… Mais on va préférer se mettre avec une autre personne qui touche nos émotions, même si on a des raisons logiques de ne pas se mettre avec.

C’est aussi pourquoi, à l’école, les plus intelligents étaient rarement les plus populaires (on a tous l’image en tête de l’intello de la classe qui trainait toujours tout seul).

De votre côté, si vous voulez être plus charismatique, vous devez donc apprendre à cultiver cet aspect plus émotionnel.

Pas émotionnel dans le sens où vous devez devenir quelqu’un de plus émotif, sensible, qui passe des pleurs à la joie comme on change de chaine à la télé…

Mais émotionnel dans le sens où vous allez susciter une forme d’admiration chez les gens qui n’est pas rationnelle.

Et ça, ça passe par différentes choses.

Tout d’abord, il y a l’aisance à l’oral qu’on a vu au point précédent. C’est sans doute l’élément qui joue le plus grand rôle dans l’équation.

Mais voici aussi d’autres points :

Ayez un excellent style vestimentaire

Votre style vestimentaire (et plus généralement l’image que vous renvoyez) est un élément essentiel de votre charisme.

Prenons un exemple.

➔ Voici d’anciennes photos de Conor McGregor, AVANT son changement de look et de style vestimentaire :

➔ Voici des photos quelques années plus tard, APRÈS son changement de look et de style vestimentaire :

Sur quelles photos vous donne-t-il l’impression la plus charismatique : « AVANT » ou « APRÈS » ?

Je pense qu’on s’accordera pour dire qu’il est plus charismatique sur les photos « APRÈS ».

À personnalité équivalente, une personne avec un meilleur look aura toujours plus de charisme.

Beaucoup de gens négligent le travail sur leur apparence en se disant que « c’est trop superficiel », que « l‘image qu’on revoit n’est pas importante » et que « c’est la personnalité qui compte »

Mais en général, ces personnes sont les premières à vouloir renvoyer une certaine image d’elles : celle d’une personne qui néglige volontairement son apparence, pour essayer de montrer qu’elle s’en fiche de l’image qu’elle renvoit. Mais même si c’est plus subtil, au fond c’est quand même une manière de vouloir renvoyer une certaine image aux autres. Et vous pouvez très facilement le remarquer : essayez de leur faire changer de style vestimentaire, et vous verrez combien ils y sont attachés !

Si l’image qu’on revoit aux autres est vraiment quelque chose qui a peu d’importance, alors où serait le problème avec le fait de changer de style pour renvoyer une meilleure image de soi ?

Quand on arrive à un niveau plus avancé de son développement personnel, on n’accorde bien sûr pas un excès d’importance à l’image qu’on renvoie (comme ces gens qui font un peu trop attention à leur apparence et qui finissent pas être des coquilles vides), mais on n’en est pas en rejet non plus. On comprend qu’il y a des bénéfices concrets à travailler dessus, comme – entre autres – le fait d’être plus charismatique.

« Oui mais moi j’y connais rien en style vestimentaire, et j’ai pas beaucoup d’argent à y consacrer… »

Vous pouvez avoir un meilleur style qu’au moins 95% des gens avec un budget très limité.

Ce n’est pas le prix de vos vêtements qui vous donne du style. C’est votre sensibilité pour le beau, l’esthétique, l’harmonieux.

Voici ce que je vous propose de faire :

Tapez sur Google Image « hommes stylés » si vous êtes un homme ou « femmes stylées » si vous êtes une femme.

Regardez les images qui s’affichent. Laissez votre oeil s’imprégner de photos de personnes qui s’habillent bien et qui ont du style. Remarquez le type de vêtements qu’ils/elles portent. Étudiez leur look. Voyez comment ils/elles assortissent les couleurs entre elles.

Maintenant, habillez-vous avec votre style habituel (mettez les vêtements que vous portez le plus souvent pour sortir dans la rue) et prenez une photo de vous. Comparez ensuite votre style à celui de ces personnes. Vous verrez directement ce que vous avez à améliorer.

Souvent, on pense qu’on s’habille bien (alors qu’en réalité on s’habille très mal) parce qu’on n’a aucun point de comparaison. On porte les mêmes vêtements depuis des années et on finit par s’y habituer et même s’y attacher.

Ne soyez pas trop attaché à votre style vestimentaire actuel, quel qu’il soit.

Non, ce n’est pas un reflet profond de votre personnalité (contrairement à ce qu’on nous fait croire dans notre société). Ce n’est qu’un emballage, une coquille. Vous n’avez pas besoin de votre style vestimentaire pour exprimer ce que vous êtes vraiment au fond de vous.

Le seul but de votre style est de renvoyer le message aux gens : « Je suis quelqu’un de confiant, de charismatique, qui a du style. »

Ce travail sur votre image passe aussi par d’autres points importants :

  • votre forme physique (quelqu’un en forme physiquement reverra une image plus charismatique que quelqu’un en surpoids par exemple)
  • votre langage non-verbal
  • votre coiffure
  • votre barbe (pour les hommes) ou votre maquillage (pour les femmes)

« Oui mais moi je connais des gens qui renvoient une très bonne image de l’extérieur mais qui ont le charisme d’une huître, et vice-versa. »

Le travail sur votre apparence n’est évidemment qu’un facteur (parmi d’autres) sur lequel travailler pour devenir charismatique.

Si vous développez une bonne image extérieure mais qu’en parallèle vous avez une personnalité plate, une très mauvaise aisance à l’oral, un mauvais langage non-verbal, une vie routinière et sans projets, vous aurez très peu de charisme.

Vous pouvez imaginer le fait d’être charismatique comme une recette de cuisine : si vous mettez qu’un seul aliment sur les dix nécessaires, vous ne pouvez pas vous attendre à obtenir le résultat souhaité… Vous devez ajouter un par un tous les bons aliments pour arriver au résultat promis par la recette.

Développez un état d’esprit charismatique

En 2015, Conor McGregor devait affronter Jose Aldo, champion du monde de MMA invaincu depuis plus de 10 ans et considéré à l’époque comme le combattant numéro 1 toutes catégories de poids confondues.

9 jours avant le combat, Jose Aldo se casse une côte à l’entrainement et se retire du combat (combat qui aura finalement lieu quelques mois plus tard).

Ce qu’on savait moins, c’est que McGregor avait lui aussi une blessure de son côté : il n’avait plus d’ACL à une jambe (la partie qui stabilise au niveau de l’articulation). On n’est même pas censé marcher quand on n’a pas d’ACL. Lui suivait un camp d’entrainement et s’apprêtait à combattre dans ces conditions. Il n’en avait parlé à personne, à part à son cercle très proche.

Au moment d’apprendre le retrait de son adversaire, il était face à un choix : rester à se reposer et soigner lui-même sa blessure… Ou combattre malgré tout 9 jours plus tard en prenant un autre adversaire (le n°2 de la catégorie s’était porté volontaire pour remplacer le champion blessé), le tout en sachant que s’il perdait lors de ce combat de remplacement, il ne pourrait plus combattre contre le champion quelques mois plus tard.

Lorsque le président de l’organisation lui a présenté le dilemme, il ne lui a pas fallu plus de quelques secondes pour prendre sa décision :

Il combattra 9 jours plus tard quoiqu’il arrive.

Durant les interviews d’avant combat, il disait « Dans ma tête, je suis le numéro 1. Je n’ai aucun doute à ce propos. Donc si le numéro 3 se présente à la place du numéro 2, qu’est-ce que j’en ai à faire ? […] Je combattrai n’importe qui, n’importe où, n’importe quand. »

Ce ne sont pas les mots en eux-mêmes qu’il a prononcés ici qui sont intéressants, mais tout l’état d’esprit qu’il y a derrière.

Son état d’esprit reflète une sensation de confiance en soi absolue, d’absence totale de doutes.

L’histoire lui a d’ailleurs ensuite donné raison : 9 jours plus tard, il mettait KO le n°2 mondial en 2 rounds.

6 mois plus tard, il affrontait enfin le champion lors du combat replanifié et gagnait en seulement 12 secondes en marquant l’un des ko les plus historiques de l’histoire du sport.

Les paroles ont été suivies par les actes.

Un état d’esprit charismatique, ce ne sont pas de grandes idées conceptuelles. Ce sont des petits moments simples comme celui-ci, qui reflètent la personne que vous êtes vraiment au fond de vous.

De votre côté, vous n’avez bien entendu pas besoin de viser un titre de champion du monde pour commencer à développer cet état d’esprit. Vous pouvez commencer par le faire dans vos situations du quotidien.

Par exemple, lorsque vous vivez un événement que la plupart des gens considèrent comme difficile : un licenciement professionnel, des problèmes financiers, une rupture amoureuse, l’échec d’un projet dans lequel vous avez investi beaucoup de temps et d’efforts… Vous pouvez apprendre à en parler avec un certain recul, sans utiliser un vocabulaire de victimisation du type « Pourquoi ça m’arrive toujours à moi ? » ; « Je n’ai pas de chance » ; « Je ne vais jamais en voir le bout »

Mais au contraire, un vocabulaire de responsabilisation : « En ce moment je rencontre quelques obstacles… Je prends les problèmes pour ce qu’ils sont, ni plus ni moins. Évidemment ce n’est pas facile, mais on a tous des barrières à surmonter à un moment où à un autre sur la route, et justement c’est un moyen pour moi d’apprendre, de me remettre en question et d’en sortir plus fort. Je vais me concentrer sur les solutions, plutôt que de me plaindre et de rejeter la faute sur les autres ou sur les circonstances. »

Encore une fois, ce ne sont pas les mots qui sont importants ici, mais l’état d’esprit qu’il y a derrière.

En vous montrant fort dans une situation où la plupart des gens se montrent faibles, vous gagnez automatiquement en charisme (et vice-versa : en vous montrant vulnérable dans une situation où la plupart des gens se montrent forts, vous gagnez aussi en charisme).

Bien entendu, c’est un état d’esprit de tous les instants à adopter et que vous pouvez même appliquer dans les contextes plus banals du quotidien.

Par exemple :

  • Quand tous vos collègues de travail sont très gracieux lorsqu’ils sont en face du supérieur hiérarchique, mais le critiquent durement dès qu’il a le dos tourné… De votre côté, faites l’inverse : soyez plus franc avec lui en face quitte à être moins apprécié et ne prenez pas part aux critiques derrière son dos.
  • Lorsque vous faites une randonnée avec des amis et que tout le monde se plaint de la difficulté : « j’en ai marre » ; « j’en peux plus » ; « vivement qu’on arrive »… Même si c’est aussi difficile pour vous que pour les autres, ne laissez pas un mot sortir de votre bouche qui s’apparente à ce vocabulaire.
  • Lorsque vous avez une difficulté que d’autres n’ont pas : le fait d’être issu d’un milieu social défavorisé, d’avoir des difficultés pour apprendre, un manque d’aisance sociale, une génétique qui favorise la prise de poids… Ne le faites pas savoir aux autres. (Du moins pas dans le but d’avoir leur empathie. Après si vous en parlez pour leur montrer que vous réussissez malgré vos obstacles et donc qu’eux aussi peuvent le faire, c’est différent.) Travaillez dans l’ombre deux fois plus que les autres pour atteindre le même résultat s’il le faut. Et ne cherchez pas à obtenir une quelconque forme de reconnaissance sociale pour vos efforts supplémentaires.

Vous comprenez l’idée.

Avoir un état d’esprit charismatique, c’est une attitude à adopter face à la vie en général. Cette attitude doit faire partie de vous. Vous devez l’avoir du moment où vous vous levez le matin jusqu’au moment où vous allez vous coucher le soir, 7 jours sur 7, 365 jours par an.

Développez une forte personnalité

Les personnes qui ont du charisme ont, en général, une personnalité qui est forte. Elles ont leur propre façon de s’habiller, de penser, leurs goûts, leurs convictions, leur philosophie de vie… Et elles vivent en accord avec leur vision du monde.

On a déjà parlé du style vestimentaire et de l’état d’esprit, mais j’aimerais ici accentuer sur un point en particulier :

Le fait de développer vos propres convictions et de vivre votre vie selon ces convictions.

On a tous un certain écart entre notre façon de penser et notre façon d’agir.

Par exemple :

➔ Vous pensez peut-être qu’il faut apprendre de ses erreurs pour avancer dans la vie. Mais en parallèle, dans vos relations, vous continuez de vous remettre en couple avec le même type de personnes avec qui ça ne marche pas sans jamais apprendre de vos erreurs. Il y a une incohérence entre votre façon de penser et vos actions.

➔ De la même manière, vous êtes peut-être convaincu qu’il ne sert à rien d’avoir des regrets. Mais au quotidien, vous passez souvent du temps le soir au moment de vous endormir à vous repasser des événements du passé et vous dire « J’aurais bien aimé que ça se passe différemment ». Encore une fois, il y a une incohérence entre votre façon de penser et vos actions.

De cette façon, on a tous des centaines de petites situations dans la vie de tous les jours où nos actions ne sont pas totalement alignées avec nos pensées.

Cependant, plus cet écart est grand, plus ça vient détruire votre charisme.

Vous imaginez une personne très charismatique vous dire : « Bah écoute, je sais que je ne devrais pas me trouver d’excuses mais je passe tout mon temps libre sur les réseaux sociaux plutôt qu’à avancer sur mes projets. Je pense aussi qu’il serait bien que j’arrête de fumer, mais je continue malgré tout parce que je suis incapable de résister à la tentation. Ah et au passage, je sais aussi que je devrais arrêter de passer mon temps à critiquer mes proches dans leur dos, mais c’est plus fort que moi ! »

Évidemment, ce ne serait pas une attitude très charismatique…

C’est pourquoi, ici, je vous invite à agir le plus possible au quotidien selon vos convictions.

Ça n’a pas besoin d’être compliqué. Vous pouvez commencer par des choses simples.

Voici quelques exemples de convictions selon lesquelles vous pourriez baser vos actions au quotidien :

➔ Pour construire de grandes choses dans ma vie, je dois commencer par développer une structure simple : me lever à heure fixe le matin, mettre en place ma routine matinale, faire du sport tous les jours, avoir une bonne alimentation, me former au quotidien… C’est sur cette base que je vais pouvoir construire tout le reste.

➔ Ne jamais remettre au lendemain ce que je peux faire maintenant. Toujours faire le choix difficile sur le moment.

➔ Ne jamais remettre la faute sur les autres ou les circonstances pour justifier une situation qui ne me plait pas dans ma vie. Ne jamais me trouver d’excuses. Ne jamais me plaindre. Toujours me concentre sur les choses sur lesquelles j’ai du contrôle.

Vous comprenez l’idée. À vous de construire vos propres convictions, et d’en faire de véritables principes de vie (et pas seulement de grandes citations que vous postez sur Instagram).

Le simple fait de régir tout ce que vous faites dans votre vie selon des convictions fortes plutôt que par recherche de plaisir immédiat (comme le font la plupart des gens) vous rend beaucoup plus charismatique.

Ayez toujours une direction vers laquelle avancer dans votre vie : vous gagnerez énormément en charisme !

Imaginons que vous soyez célibataire et que ayez deux rendez-vous amoureux.

Supposons que les deux personnes soient équivalentes en tous points (ça arrivera jamais dans la vraie vie, mais supposons) : un physique équivalent, une aisance à l’oral équivalente, une manière de s’habiller équivalente…

À l’exception que pendant votre premier rendez-vous, vous vous rendez compte que la personne n’a pas de direction dans sa vie. Elle vit enfermée dans sa petite routine métro-boulot-dodo, fait un métier qui ne lui plait pas et ne fait rien pour le changer, passe tout son temps libre sur les réseaux sociaux, à regarder des séries sur Netflix ou à sortir avec ses amis. Elle n’a aucun but à atteindre, aucun objectif et vit sa vie en pilote automatique.

➔ Alors qu’à l’inverse, la deuxième a une direction claire vers laquelle elle avance dans sa vie. Elle a quitté son emploi qu’elle n’aimait pas et s’est donné les moyens de faire le métier qu’elle a toujours voulu faire. Pendant son temps libre, elle s’est aussi fixé des objectifs à atteindre : devenir la meilleure possible dans son sport, apprendre à parler une nouvelle langue, développer une expertise sur un sujet en particulier… Elle est sur le siège conducteur dans sa vie plutôt que sur le siège passager.

Pour vous, laquelle de ces deux personnes serait la plus charismatique ?

Évidemment, la deuxième.

Et pour cause : le fait d’avoir une direction dans votre vie, un but à atteindre, une quête à réaliser… Vous rend plus charismatique.

On aime les gens qui sont au contrôle de leur vie et qui prennent les choses en main.

« Oui mais moi je suis dans le brouillard dans ma vie, je n’ai pas de direction… »

C’est simple : commencez par résoudre les principaux problèmes de votre vie.

Vous êtes en surpoids et vous n’êtes pas satisfait de votre forme physique ? Commencez par perdre du poids. Ce sera votre objectif à partir de maintenant.

Vous avez des problèmes financiers ? Commencez pour développer de nouvelles sources de revenus. Vous ne savez pas comment faire ? Faites des recherches pour apprendre comment faire. Ce sera votre objectif à partir de maintenant.

Vous êtes très peu à l’aise dans vos relations avec les autres et manquez beaucoup de confiance en vous ? Commencez par développer votre confiance en vous et votre aisance sociale. Ce sera votre objectif à partir de maintenant.

Le simple fait de reprendre votre vie en main et de résoudre les problèmes que vous avez vous rend charismatique.

Bien entendu, mettre en place ces changements dans votre vie n’est pas facile :

  • Faire votre séance de sport plutôt que de rester à regarder des séries Netflix…
  • Faire votre session de travail sur votre projet plutôt que d’enchainer les vidéos sur YouTube…
  • Avancer sur vos cours plutôt que de faire défiler votre fil Instagram…
  • Vous lever de votre lit pour mettre en place votre nouvelle routine matinale plutôt que de vous rendormir pour 2 heures de plus…
  • Vous confronter aux situations sociales qui vous stressent plutôt que de rester dans votre zone de confort…

Demande dans une certaine mesure des efforts, du travail, de l’abnégation…

Si vous êtes comme la plupart des gens, vous vous laisserez aller en pilote automatique et ferez par défaut le choix du plaisir immédiat (même si vous savez pertinemment que ce n’est pas le meilleur choix pour vous).

Vous risquez donc de remettre au lendemain ces actions importantes qui pourraient vous permettre d’avancer dans votre vie…

Puis à la semaine suivante…

Puis au mois suivant…

Puis à l’année suivante…

Et tout simplement de passer à côté de votre vie et de vos projets qui vous tiennent le plus à coeur.

Cependant, la bonne nouvelle, c’est qu’il existe des solutions à ce problème.

Pour ma part, j’ai ces solutions.

Je n’aurai bien entendu pas l’espace de vous les partager dans cet article, mais je les ai toutes regroupées dans une série de 14 articles totalement gratuite (prenez-le au mot) dans laquelle je vous partage comment développer votre motivation et ne plus jamais remettre à plus tard les choses importantes que vous devez faire.

Si ça vous intéresse, je peux vous l’envoyer par mail, à raison d’un mail par jour pendant 14 jours. Vous avez juste à me laisser votre adresse email ci-dessous :

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Encore une fois, cette série est totalement gratuite (Il n’y a pas de piège… je vous enverrai juste un petit mail de temps en temps par la suite pour vous informer quand je publie un nouvel article sur ce site. Si ça ne vous intéresse pas vous pourrez vous désinscrire en 1 clic en bas de n’importe quel mail.)

Développez une compétence à haut niveau : la solution POUR AVOIR DU charisme Même QUAND on n’est pas à l’aise à l’oral.

L’excellence rend charismatique.

Vous avez sans doute déjà rencontré quelqu’un qui jouait admirablement bien de la guitare, un danseur qui vous donnait une impression de maîtrise facile ou encore un sportif de haut niveau.

Quand vous rencontrez ces gens dans la vraie vie, vous ne pouvez vous empêcher d’avoir une forme d’admiration pour ce qu’ils savent faire.

Vous vous dites : « J’aimerais être capable de faire la même chose… »

Vous pensez aux heures de pratiques qu’ils ont dû investir pour en arriver là…

À la force de caractère dont ils ont dû faire preuve pour surmonter les baisses de motivation, les obstacles, les difficultés sur le chemin…

À toutes ces fois où ils ont dû avoir envie d’abandonner mais n’ont pas lâché…

Cette admiration qu’ils suscitent, c’est exactement ce qui les rend charismatiques.

(Même si, bien entendu, quand vous développez une maîtrise dans un domaine votre but premier n’est pas de susciter l’admiration des gens. C’est une conséquence secondaire de votre pratique.)

Si vous êtes quelqu’un de peu à l’aise à l’oral de base, c’est le moyen idéal de développer votre charisme.

Vous laisserez vos accomplissements parler à votre place.

➔ Si vous n’avez pas encore de domaine dans lequel vous cherchez à progresser, prenez le temps ces prochains jours d’y réfléchir. Il peut s’agissir d’un art (jouer d’un instrument de musique, le chant, l’écriture, la peinture…), un sport (le tennis, le football, le basket…) ou une compétence intellectuelle (la politique, la psychologie, les sciences comportementales, la philosophie…).

➔ Une fois que vous avez choisi un domaine, fixez-vous un objectif et partez à la recherche des stratégies pour l’atteindre.

➔ Et posez-vous la question : « Quelles activités suis-je prêt à arrêter pour me libérer du temps pour développer une maîtrise au plus haut niveau possible dans ce domaine ? »

Par exemple, vous pouvez décider de réduire le temps que vous passez sur les réseaux sociaux, la télé, les jeux vidéos, de faire moins de sorties avec vos amis, d’arrêter certains loisirs qui ne sont pas prioritaires…

➔ À partir de là, déterminez une plage de temps qui sera allouée spécialement à ce domaine tous les jours : une heure, deux heures, trois heures, voire plus…

➔ Puis investissez-vous avec l’intensité d’un sportif de haut niveau, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois…

Si le sujet vous intéresse, je vous invite à lire l’article 5 étapes pour atteindre ses objectifs.

Pour aller plus loin, je vous conseille aussi le livre Peak de Anders Ericsson (disponible seulement en Anglais).

Conclusion

Vous avez découvert dans cet article différents points à travailler pour devenir plus charismatique. Évidemment, on pourrait en citer d’autres, mais j’ai essayé d’en rester aux plus importants selon moi. N’hésitez pas à venir compléter cette liste en commentaires, il y en a beaucoup qui pourraient être ajoutés.

Comme vous l’avez peut-être remarqué, dans la première moitié on a beaucoup parlé du charisme extérieur :

  • changer votre façon de parler
  • votre langage non-verbal
  • votre manière de vous habiller
  • l’image que vous renvoyez d’une manière générale

Et dans dans deuxième moitié de l’article, on a parlé de changements plus profonds de votre personne :

  • développer un état d’esprit charismatique
  • avoir une personnalité forte
  • avoir une direction vers laquelle vous avancez dans votre vie
  • développer une compétence à haut niveau

➔ Pour devenir véritablement charismatique, vous devrez travailler sur ces deux plans. Le fond et la forme.

Imaginez-le comme une boite de corn flakes. Vous voulez que la boite soit belle pour que les gens l’achètent, mais aussi que le produit soit bon à l’intérieur. Vous ne voulez pas vous retrouver avec une super boite mais un produit très mauvais, et vice-versa. Ici, c’est exactement pareil.

Je vous laisse méditer sur cette métaphore venue du plus profond de ma pensée, en attendant non sans hâte le prochain article.

Au plaisir,

– Sanjay

Atteindre ses objectifs à coup sûr : 5 étapes indispensables !

Atteindre ses objectifs à coup sûr : 5 étapes indispensables !

Ça y est, vous vous êtes fixé un nouvel objectif à atteindre, et vous voulez mettre toutes les chances de votre côté pour le réaliser !

Qu’il s’agisse d’un objectif professionnel :

  • lancer votre projet d’entreprise
  • atteindre votre indépendance financière
  • augmenter votre chiffre d’affaires
  • devenir major de votre promo (si vous êtes étudiant)

Ou d’un objectif personnel :

  • perdre du poids et développer un physique en super forme
  • devenir confiant et à l’aise en toutes situations
  • apprendre à parler une nouvelle langue
  • pratiquer un sport à haut niveau

Il existe des moyens d’augmenter considérablement vos chances de le réaliser.

Voyons donc ensemble les 5 étapes indispensables pour atteindre votre objectif !

➔ Si vous n’avez pas encore d’objectif, allez d’abord lire cet article : Comment se fixer un objectif SMART. Vous y trouverez une méthode simple et efficace pour vous définir un but à atteindre.

Étape 1 – Partez à la recherche des meilleures stratégies pour atteindre votre objectif

Il existe des centaines de façons de réaliser chaque objectif… Mais toutes ne se valent pas.

Beaucoup sont moyennes. Peu sont bonnes. Très peu sont excellentes. Et les meilleures se comptent sur les doigts d’une main.

Le problème, c’est que très peu de gens prennent le temps de définir les meilleures stratégies pour atteindre leurs objectifs avant de se lancer.

Or, avec une excellente stratégie, il est souvent possible d’atteindre le même objectif en 10 fois moins de temps que la plupart des gens.

Par exemple, depuis peu, je me suis mis à la boxe.

La plupart des gens, quand ils veulent apprendre la boxe, passent simplement leurs séances à taper dans le sac de frappe le plus fort possible, sans technique.

De temps en temps, ils regardent quelques vidéos de conseils sur internet (ou écoutent les quelques conseils de leur coach s’ils sont en club) et essaient globalement de les appliquer.

Voilà leur stratégie.

Résultat : ils s’entrainent avec une mauvaise technique, font beaucoup d’erreurs et développent de mauvais automatismes qui seront difficiles de changer par la suite.

De mon côté, j’ai décidé de m’y prendre différemment.

La première chose que j’ai faite, c’est de déposer mes gants et de passer une semaine à faire des recherches sur internet. J’ai passé mon temps à essayer de comprendre exactement les techniques de base, les erreurs de débutant à éviter, etc. À partir de là, je me suis fait des listes de différents mouvements à apprendre : les 6 coups de base, des mouvements de tête, des déplacements avec les jambes, des enchainements…

Et surtout, pour chaque mouvement, j’ai cherché à comprendre comment le réaliser avec la meilleure technique possible, en faisant attention à chaque détail.

Par exemple, ne serait-ce que pour mettre une droite (un des 6 coups de base), j’ai une liste d’au moins une vingtaine de détails techniques à prendre en compte pour réaliser mon mouvement le plus parfaitement possible.

À partir de là, j’ai commencé à répéter mes mouvements une heure par jour tous les jours.

En pleine séance d’entrainement… 🥊

Grâce à ces connaissances accumulées, j’ai évité de faire l’erreur de la plupart des débutants de taper fort et dans tous les sens…

À la place, j’ai commencé par répéter lentement mes mouvements en faisant attention à chaque détail pour développer une excellente technique.

Seulement ensuite, j’ai pu commencer à mettre un peu plus de vitesse et de puissance.

Pendant mes séances, je me filme aussi régulièrement et me revisionne ensuite au ralenti au logiciel.

Je compare mes prises à des passages vidéo des meilleurs boxeurs lorsqu’ils exécutent le même mouvement, et je regarde ce qu’ils font différemment de moi.

Je note alors chaque détail que j’ai à améliorer dans ma technique, et mes séances suivantes, je travaille spécifiquement sur ces points.

De cette manière, je m’améliore de séance en séance.

Et évidemment, je progresse beaucoup plus vite qu’un débutant lambda.

Quel est mon secret ?

J’utilise simplement une meilleure stratégie.

De la même manière de votre côté, quel que soit votre objectif : perdre du poids, monter un business, atteindre votre indépendance financière, réussir dans vos études, développer votre confiance en vous… Il existe des stratégies d’excellence pour l’atteindre beaucoup plus rapidement que les autres.

Donc plutôt que de foncer tête baissée à la conquête de votre objectif, partez d’abord à la recherche des meilleures stratégies pour le réaliser.

Ne restez pas en surface.

Faites un travail de recherches en profondeur. Vous devez tout savoir sur votre domaine.

Par exemple, si vous voulez perdre du poids, ne vous contentez pas de simplement savoir qu’il faut faire du sport et mieux manger…

Cherchez en détail quel type de séance de sport vous devez faire, combien de séances vous devez faire par semaine pour progresser le plus vite, à quelle intensité, quels exercices spécifiques vous devez faire, comment exécuter vos mouvements… Pour votre alimentation, cherchez comment mesurer vos calories, comment bien répartir vos macronutriments, savoir différencier les bonnes sources de glucides, protéines et lipides des moins bonnes, comment répartir vos repas dans la journée, comment suivre intelligemment l’évolution de votre poids et ajuster votre alimentation en conséquence, etc.

Ne serait-ce qu’avec quelques heures de recherches, vous éviterez les erreurs de plus de 90% des gens, et économiserez des heures d’efforts pour rien.

Et c’est valable quel que soit votre objectif…

Ces quelques jours ou semaines de recherches vous seront rentabilisés au centuple par la suite.

Étape 2 – Définissez l’habitude principale que vous allez utiliser pour atteindre votre objectif

Pour tout objectif, il existe une habitude que vous pouvez mettre en place et qui vous permettra d’avancer considérablement vers sa réalisation. Trouvez cette habitude et mettez-là en place.

Le principal avantage d’une habitude est qu’elle s’automatise avec le temps.

Plus vous la répéterez, moins vous aurez besoin de fournir d’efforts pour la réaliser ensuite. Le circuit neuronal associé à cette habitude, à force de s’activer, se renforcera. Il sera alors de plus en plus facile de le réactiver par la suite.

C’est un peu comme se frayer un chemin dans la foret…

Lorsque vous empruntez un chemin dans la foret pour la première fois, le trajet est tumultueux : il y a de la broussaille, des branches et des lianes partout. Vous avez du mal à vous frayer un chemin.

Lors du deuxième passage, c’est déjà un peu plus simple. Vous avez déjà un peu dégagé le chemin et vous avancez plus facilement.

Lors du troisième passage, c’est encore un peu plus facile.

Et ainsi de suite…

De cette manière, au 132ème passage, vous vous retrouvez avec un chemin parfaitement lisse et dégagé, sur lequel vous pouvez avancer très facilement.

Lorsque vous répétez votre habitude, vous pouvez imaginer qu’il se passe la même chose avec le circuit neuronal dans votre cerveau.

C’est ce qui fait qu’avec le temps, votre habitude devient de plus en plus facile à mettre en place. Elle s’automatise et devient en quelques sortes un reflexe, une « seconde nature ».

(Même si ce n’est jamais totalement le cas en réalité, il faut toujours faire un minimum d’efforts pour la maintenir… Cependant, ces efforts sont largement réduits avec la répétition.)

Voici ce que je vous propose de faire…

➔ Trouvez une habitude qui vous permettra d’avancer de manière significative vers la réalisation de votre objectif, et mettez-là en place tous les jours.

Par exemple, dans mon cas pour la boxe, mon habitude principale est de répéter mes mouvements une heure par jour tous les jours.

Comme vous le voyez, c’est une habitude simple. Ça n’a pas besoin d’être compliqué.

Voici quelques autres exemples :

  • Réussir dans vos études : checker tous les soirs en rentrant des cours votre agenda pour voir les devoirs que vous avez à faire, et passer 1 à 3 heures pour faire ces devoirs avant de faire quoi que ce soit d’autre.
  • Perdre du poids : faire 6 séances de musculation par semaine et manger 3 repas équilibrés par jour.
  • Écrire un livre : écrire 1 000 mots par jour.
  • Atteindre votre indépendance financière : travailler 2 heures tous les matins sur votre projet de business avant d’aller au travail en semaine, et 6 heures par jour les week-ends.
  • Développer son aisance sociale et sa confiance en soi : aborder 10 personnes que vous ne connaissez pas par jour.

Vous comprenez l’idée…

Une bonne habitude vous apportera une fondation solide sur laquelle vous appuyer pour réussir votre objectif.

Vous serez beaucoup plus efficace en procédant de cette manière plutôt qu’en mettant en place plein de petites actions éparpillées dans tous les sens.

Étape 3 – libérez-vous un certain temps tous les jours uniquement pour avancer sur votre objectif

La plupart des gens, lorsqu’ils veulent atteindre un objectif, manquent de régularité dans les actions qu’ils mettent en place.

Ils ont une attitude de loisir : ils passent à l’action seulement quand ils en ont envie. S’ils ont la motivation, ils s’y mettent. S’ils n’ont pas la motivation, ils remettent à plus tard.

De votre côté, à l’inverse, vous devez adopter une attitude professionnelle (même si votre objectif ne concerne pas le domaine professionnel directement, ici on parle d’attitude).

Un professionnel fait ce qui doit être fait, qu’il en ait envie ou non.

Il n’attend pas d’être motivé pour passer à l’action.

Par exemple, un écrivain professionnel, s’il a décidé d’écrire tous les jours de 18h à 20h…

Alors chaque jour à 18h, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, il s’assied sur sa chaise et se met à écrire. Il n’attend pas d’avoir l’inspiration, l’envie d’écrire ou les conditions idéales pour s’y mettre. Il s’y met, tout simplement.

De votre côté, c’est cette même attitude que vous devez adopter.

Vous aurez rarement envie de mettre en place les actions qui vous permettront d’avancer sur votre objectif.

Mais c’est votre discipline à faire ce qui doit être fait même lorsque vous n’en avez pas envie sur le moment, qui vous permettra de réussir dans ce que vous entreprenez.

Par exemple, si vous avez décidé de faire une perte de poids, alors abordez votre transformation physique avec le sérieux d’un professionnel. Au moment de faire votre séance, même si vous manquez de motivation, si vous avez d’autres priorités, si vous n’êtes pas chez vous et que vous n’avez pas accès à votre matériel, si vous n’avez pas dormi suffisamment la nuit précédente… Ne vous trouvez pas d’excuses. Allez faire votre entrainement.

De même lorsque vous devez travailler sur votre projet entrepreneurial, sortir de votre zone de confort pour développer votre confiance en vous, avancer dans vos révisions pour vos études…

➔ Libérez-vous une période de temps tous les jours qui sera consacrée uniquement à avancer sur votre objectif (30 minutes, 1 heure, 2 heures, 3 heures…).

Et avancez tous les jours sur votre objectif pendant cette période, avec la discipline d’un professionnel. Tenez-vous-y quoiqu’il arrive.

4 – PASSEZ À l’action avec l’intensité d’un sportif de haut niveau

Avoir une attitude professionnelle, comme on l’a vu au point précédent, c’est faire preuve de régularité et de discipline dans les actions que vous mettez en place pour réaliser votre objectif.

Mais ce n’est pas tout.

C’est aussi une question d’intensité mise dans vos actions.

En augmentant cette intensité, vous pouvez souvent faire en une heure l’équivalent de ce que les autres font en cinq.

Prenons un exemple.

Imaginons deux sportifs. Disons deux boxeurs, par exemple.

L’un est un boxeur de loisir, l’autre un boxeur professionnel.

Les deux s’entrainent l’un à côté de l’autre.

Si on compare leur façon de s’entrainer, à votre avis, lequel des deux aura le plus d’intensité dans sa pratique ?

Évidemment, le boxeur professionnel.

En 10 minutes d’entrainement, il fera peut-être l’équivalent de ce que l’autre fait une 1h.

➔ De votre côté, c’est cette même intensité que vous devez apprendre à mettre lorsque vous passez à l’action sur objectif.

On a tous un seuil d’inconfort au-delà duquel on abandonne.

Cet inconfort peut-être physique. Par exemple, lors d’une séance de sport à forte intensité, d’une douche glacée, d’un camp entrainement militaire…

Il peut aussi être émotionnel. Par exemple, lorsque vous répétez des centaines de fois un même mouvement en apprenant à jouer d’un instrument de musique, ou lorsque vous devez faire une prise de parole en public et affronter le stress d’avoir tous les regards posés sur vous…

Il peut également être intellectuel. Par exemple, lorsque vous faites une longue session de devoirs (si vous êtes étudiant), quand vous travaillez sur une tâche complexe sur votre projet professionnel, lorsque vous lisez un livre…

Quelle que soit sa forme : physique, émotionnelle ou mentale, tout le monde a certain degré d’inconfort qu’il est capable de supporter.

Cependant, la question à vous poser est…

Où placez-vous le curseur ?

La particularité des personnes qui réussissent à haut niveau dans leur domaine (qu’il s’agisse de sportifs de haut niveau, artistes reconnus, entrepreneurs…) est d’être capables de repousser ce seuil d’inconfort beaucoup plus loin que la moyenne des gens dans leur pratique.

Par exemple, même si on vous mettait les mêmes capacités physiques qu’un boxeur professionnel, vous ne feriez sans doute pas la moitié de ce qu’il fait pendant ses séances d’entrainement.

Pourquoi ?

Parce que vous ne seriez pas prêt à pousser l’inconfort aussi loin que lui.

En soi, physiquement, vous le pourriez…

Mais mentalement, lorsque vous auriez atteint le stade où vous pensez être à bout et ne pas pouvoir tenir une minute de plus… Lui, en expérimentant exactement le même niveau d’inconfort, serait à 50% de sa limite.

Ce seuil d’inconfort placé très bas se reflète dans tout ce que vous faites au quotidien

Par exemple…

  • Si vous êtes étudiant, vous connaissez très certainement cette situation où après 20 minutes à travailler sur vos devoirs, vous perdez patience et vous vous retrouvez à regarder des vidéos sur YouTube ou des épisodes de votre série du moment sur Netflix…
  • Si vous avez un projet entrepreneurial, vous avez sans doute tendance à choisir les tâches les plus simples à réaliser (répondre aux mails, regarder des vidéos sur l’entrepreneuriat pour « développer le bon état d’esprit », appeler vos amis entrepreneurs pour échanger sur vos projets respectifs…) plutôt que de vous confronter aux tâches difficiles qui vous permettent réellement d’avancer. Et quand bien même vous le faites, vous restez concentré un très court instant dessus, puis vous revenez à vos distractions…
  • Si vous essayez de réaliser une transformation physique, vous faites peut-être vos séances de sport avec une intensité très modérée, bien inférieure à ce dont vous seriez capable en donnant votre maximum…
  • Et ainsi de suite…

➔ Si vous vous reconnaissez dans ces descriptions, vous devez apprendre à augmenter l’inconfort dans votre pratique.

Faites monter le curseur…

Repoussez votre seuil d’inconfort trois, quatre, cinq fois plus loin…

Imaginez-vous comme un sportif de haut niveau qui va repousser ses limites largement au-delà de ce que font la moyenne des gens. Engagez-vous avec le niveau d’intensité le plus élevé possible dans ce que vous faites.

Apprenez à donner votre maximum dans votre pratique et tirez-en de la satisfaction.

5 – Développez une motivation à toutes épreuves

Vous connaissez sans doute cette situation où vous décidez de passer à l’action sur vos objectifs, mais au moment d’agir… Vous remettez à plus tard. Puis encore à plus tard. Et ainsi de suite… Pour au final ne jamais le faire.

Ce phénomène a un nom : la procrastination.

C’est une manière vicieuse de passer à côté de la réalisation de ces projets qui vous tiennent à coeur, puisque sur le moment, vous vous dites :

« Ca va… J’ai juste raté une séance de sport ! »

« Allez, j’ai pas avancé sur mes devoirs aujourd’hui, mais je demain je pourrai faire le double pour compenser ! »

« J’ai juste loupé une session de travail, ce n’est pas si grave ! »

Mais petit à petit, ça devient une habitude et il devient de plus en plus difficile d’avancer sur vos projets.

Pour vous donner une métaphore…

C’est comme une grenouille que vous placez dans une marmite d’eau tiède et que vous faites chauffer à petit feu. La température augmente très progressivement, si bien qu’elle ne s’en rend même pas compte. L’eau finit par bouillir et elle meurt sans même le réaliser.

Si on l’avait plongée directement dans l’eau bouillante, elle en serait sans doute immédiatement sortie d’un bond. Mais le fait d’avoir eu la température qui augmente à petit feu l’a poussée à accepter une situation qu’elle n’aurait jamais acceptée en temps normal.

Pour la procrastination, c’est exactement la même chose.

Vous pensez que c’est « juste » une séance de sport, une demie-journée de travail ou une session de devoirs que vous ratez…

Mais en réalité, à mesure de ne pas mettre en place ces actions simples pour avancer sur vos objectifs, vous vous prouvez à vous-même que vous êtes incapable de mettre en place les changements que vous souhaitez mettre en place dans votre vie.

Vous perdez confiance en vous et en vos capacités…

Vous vous sentez nul(le), impuissant(e), incapable de réaliser quoi que ce soit…

Et dans cet état, il devient alors encore plus dur d’agir pour réaliser vos objectifs.

Un cercle vicieux se met alors en place.

Le lendemain se transforme en la semaine suivante, puis le mois suivant, puis l’année suivante…

Et au final, vous passez à côté de votre vie et de ces projets qui vous tiennent vraiment à coeur…

À petit feu…

Sans même vous en rendre compte.

Vous vous reconnaissez dans cette situation ?

Si c’est le cas, vous devez régler ce problème avant qu’il ne soit trop tard.

De mon côté, j’ai la solution exacte à ce problème. Je n’aurai pas la place pour vous la partager ici, mais j’ai créé une série de 14 articles TOTALEMENT GRATUITE (prenez-le au mot) dans laquelle je vous donne la solution à ce problème. Je vous y partage 8 méthodes pour développer votre motivation, arrêter de remettre à plus tard une bonne fois pour toutes et enfin passer à l’action quand vous le décidez. Vous pouvez me laisser votre adresse mail ci-dessous pour que je vous l’envoie (à raison d’un mail par jour pendant 14 jours) :

Hidden Content

En me laissant votre adresse mail, vous acceptez aussi que je vous envoie des mails de temps en temps lorsque je publie un nouvel article ici sur le site, pour vous en informer. Si ça ne vous intéresse pas, vous pourrez vous désinscrire en 1 clic en bas de n’importe quel mail à tout moment !

Quoi qu’il en soit, merci d’avoir lu cet article, mettez bien en pratique ces 5 étapes et pour finir…

Ne vous contentez pas d’atteindre vos objectifs. Dépassez-les.

– Sanjay

Développer une excellente estime de soi : 4 conseils

Développer une excellente estime de soi : 4 conseils

Vous avez décidé de développer votre estime de vous ?

Excellent choix !

Améliorer votre estime personnelle vous permettra de :

  • vous sentir mieux dans votre peau
  • mettre fin à l’auto-sabotage
  • mieux accepter vos défauts
  • vous assumer davantage face au regard des autres

Dans cet article, je vais vous donner 4 clés simples et très efficaces pour développer une excellente estime de soi.

Mais tout d’abord…

Qu’est-ce que l’estime de soi, au juste ?

estime de soi

L’estime de soi, c’est la valeur que vous vous accordez à vous-même.

C’est le jugement (plus ou moins positif) que vous avez sur vous-même.

Parce que oui, tout comme vous pouvez estimer la valeur de quelqu’un d’autre, ou d’un objet… Vous estimez en permanence votre propre valeur.

Développer votre estime de soi revient donc à faire en sorte que cette valeur à laquelle vous vous estimez soit la plus haute possible.

Au final, c’est un peu comme développer de l’estime à quelqu’un d’autre.

Qu’est-ce qui ferait gagner en estime à vos yeux à une personne ?

La réponse à cette question, quelle qu’elle soit, correspond à ce que vous devez faire de votre côté pour gagner de l’estime à vos propres yeux.

Un exemple rapide, pour l’illustrer :

Si vous remarquez qu’une personne est intègre…

Que ses actions sont souvent en alignement avec ce qu’elle dit…

Qu’à chaque fois qu’elle vous fait une promesse, elle la tient…

Qu’à chaque fois qu’elle se fixe un objectif (perdre du poids, lancer son projet professionnel, arrêter de fumer, etc.), elle le fait…

Son estime à vos yeux aura-t-elle plutôt tendance à monter ou baisser ?

On est d’accord, elle aura tendance à monter.

À partir de là, si vous développez cette même qualité chez vous, vous aurez donc aussi tendance à gagner en estime à vos propres yeux. (L’intégrité sera d’ailleurs la 1 ère des 4 clés qu’on va voir aujourd’hui)

En abordant les choses sous cet angle, vous remarquez que le fait de développer votre estime de soi devient directement quelque chose de beaucoup plus simple et plus concret.

Il suffit de vous poser la question « Qu’est-ce qu’une personne pourrait faire pour gagner de l’estime à mes yeux ? » et de le faire ensuite vous-même de votre côté.

C’est en me basant sur cette idée que je vais vous partager les 4 clés dans cet article pour développer une excellente estime de vous.

Allons-y sans plus attendre !

Clé n°1 pour développer votre estime de soi : l’intégrité

L’intégrité, c’est le fait d’être aligné entre ce que vous pensez et ce que vous faites.

En étant intègre, vous enverrez le message à votre cerveau que vos idées sont suffisamment importantes pour être suvies par vos actions.

Vous développerez ce profond sentiment de congruence avec vous-même, ce qui aura pour effet de booster votre estime de vous.

Voici quelques exemples d’application de ce principe :

FAITES CE QUI DOIT ÊTRE FAIT

On a tous au moins une petite idée des choses qu’on doit faire pour mettre en place les changements qu’on souhaite dans notre vie.

Il peut par exemple s’agir de :

  • Se lever plus tôt le matin pour mettre en place votre routine matinale
  • Faire votre séance de sport
  • Travailler sur votre projet personnel
  • Avancer sur vos cours
  • Changer votre alimentation
  • Arrêter de fumer

Mais le problème pour beaucoup d’entre nous, c’est que même si on sait ce qu’on doit faire, on ne le fait pas.

On accumule alors des petites défaites avec nous-mêmes…

Par notre inaction, on se prouve à nous-mêmes qu’on est incapable de mettre en place les changements qu’on souhaite dans notre vie.

On finit alors par développer un jugement négatif de soi : on se sent nul, sans valeur…

Et c’est ce jugement négatif qui vient détruire notre estime de soi.

Un bon moyen de développer votre estime de soi est donc de faire au maximum ces choses que vous savez devoir faire…

Et d’arrêter de les éviter.

J’ai d’ailleurs créé une série de 14 articles sur la motivation (totalement gratuite), dans laquelle je vous partage toutes les méthodes pour réussir à enfin passer à l’action et mettre en place ces changements que vous souhaitez dans votre vie. Si ça vous intéresse, vous pouvez y accéder juste ici.

NE REMETTEZ PAS AU LENDEMAIN

C’est lié à ce qu’on vient de voir au point précédent.

Remettre au lendemain est un des moyens qu’on a souvent tendance à utiliser pour ne pas se confronter aux tâches importantes à réaliser, tout en se donnant bonne conscience :

« Allez, je ne le fais pas maintenant, mais pas d’excuses je le fais demain de sûr… ! »

Alors qu’on sait très bien que 90% du temps, on le remet à nouveau au surlendemain…

Puis à la semaine suivante…

Puis au mois suivant…

Puis à l’année suivante…

Et on finit par passer à côté de ces projets qui nous tenaient à coeur dans notre vie.

Ce phénomène a un nom : la procrastination.

C’est l’art de remettre en permanence à plus tard les choses qu’on peut faire maintenant…

Et c’est l’une des principales causes de cet écart qu’il peut y avoir entre nos pensées et nos actions.

En psychologie, on parle de dissonance cognitive. C’est quand une partie de nous veut quelque chose, mais qu’on agit différemment.

Pour développer une excellente estime de vous, vous devez prendre l’habitude de remettre au lendemain le moins possible, et agir quand vous l’avez décidé.

À la limite, il vaut mieux décider en amont de ne pas agir (de prendre un temps de repos par exemple), plutôt que de décider de faire quelque chose mais de le remettre à plus tard le moment venu.

J’ai d’ailleurs écrit cet article sur le sujet, dans lequel je partage la solution pour arrêter une bonne fois pour toutes de remettre au lendemain. Vous pouvez y accéder ici.

TENEZ VOS PROMESSES

Aussi bien celles que vous faites aux autres qu’à vous-même.

Par exemple, si au moment de faire vos bonnes résolutions du Nouvel An, vous dites à un ami que cette année, vous allez faire du sport 5 fois par semaine, lancer votre projet d’entreprise, arrêter de fumer… (ou quoi que ce soit d’autre)

Alors faites tout votre possible pour tenir votre engagement.

C’est aussi valable pour les petites promesses que vous faites aux autres au quotidien.

Par exemple :

Quand vous…

  • promettez à votre conjoint(e) qu’aux prochaines vacances, vous allez l’emmener en voyage quelque part
  • dites à un ami que vous allez l’aider sur son projet
  • dites à un proche que vous allez passer le voir plus souvent

Tenez vos promesses au maximum possible.

En faisant ce que vous promettez à vous-même et aux autres, vous vous prouverez que votre parole a de la valeur, et votre estime personnelle augmentera.

AGISSEZ EN COHÉRENCE AVEC VOS CONVICTIONS

On a tous certaines convictions…

Et lorsqu’on agit en incohérence avec ces convictions…

On envoie à notre cerveau le message que ce en quoi on croit n’est pas important.

Cela affecte évidemment notre estime de soi, indirectement.

Par exemple…

Dans le milieu du développement personnel, beaucoup de personnes lisent des articles de blog ou des livres et trouvent des idées intéressantes pour améliorer leur vie, avec lesquels ils sont d’accord sur le papier, mais ne les suivent pas par l’action.

Vous lirez par exemple quelque part que le fait de vous trouver des excuses vous ralentit dans votre vie…

Vous vous direz « Oui c’est vrai, je suis d’accord… »

Mais dans les faits, le lendemain matin, au moment de vous lever une heure plus tôt pour travailler sur votre projet personnel (par exemple), vous vous direz : « J’ai d’autres priorités » (alors qu’en fait pas vraiment) ; « Je vais être fatigué pendant ma journée si je le fais, il vaut mieux que je reste dans mon lit à me reposer » (alors que vous auriez pu décider de vous coucher plus tôt la veille, pour anticiper) ; « De toute façon, je ne suis pas sûr que mon projet marchera, donc à quoi bon faire des efforts ? » (alors que vous n’êtes pas non plus sûr qu’il ne marchera pas).

En bref, vous continuerez de vous trouver des excuses.

Il y aura donc une dissonance entre vos idées et vos actions…

Et c’est cette dissonnance qui détruit votre intégrité.

Bien entendu, vous ne pourrez jamais agir en cohérence parfaite entre vos idées et vos actions…

Mais votre but doit être de réduire au maximum l’écart entre les deux.

Lorsque vous pensez que quelque chose est juste/pourrait vous aider/doit être fait, faites tout votre possible pour agir en cohérence avec votre idée.

Allez au bout de vos convictions, et transformez-les en actions concrètes au quotidien.

Clé n°2 pour avoir une meilleure estime de vous : L’affirmation de soi

En vous affirmant auprès des autres, vous enverrez à votre cerveau le message que vous avez suffisamment de valeur pour prendre votre place, exprimer vos idées, vous faire respecter…

C’est un très bon moyen de développer votre estime de vous.

Voici deux moyens de le faire :

AGISSEZ SELON VOS CONVICTIONS PLUTÔT QUE CELLES DES AUTRES

Il nous arrive à tous d’avoir des convictions différentes de celles des autres.

Par exemple, quand vous décidez de ne plus boire d’alcool et que vous vous retrouvez en soirée avec vos amis en soirée qui enchainent les verres…

À ce moment, c’est à vous de savoir affirmer votre décision, sans vous excuser ni vous justifier.

En anglais, on parle de « frame ».

On le traduit en français par « cadre ».

Votre frame, c’est le cadre à partir duquel vous basez vos idées, vos opinions, vos convictions…

Ici, dans cet exemple, votre frame à vous c’est « Je ne bois pas l’alcool ».

La frame de vos amis c’est « On va boire de l’alcool toute la soirée ».

À partir de là, c’est celui qui a la frame la plus forte qui l’emporte.

Ce n’est rien de plus qu’un rapport de force.

➔ Si vous assumez parfaitement le fait de ne pas boire d’alcool…

Que vous le faites avec suffisamment d’assurance, de conviction, de fermeté…

Autrement dit, que vous êtes solide dans votre frame…

Alors vos amis auront tendance à l’accepter.

Ils adapteront leur frame à la vôtre.

➔ À l’inverse, si vous n’assumez pas totalement de ne pas boire d’alcool…

Que quand vos amis vous lancent des « Allez juste un verre, lâche-toi un peu ! », « T’es pas marrant(e) » ; « T’es le/la seul(e) à ne pas boire, on s’ennuie avec toi », vous êtes hésitant et essayez de vous justifier…

Alors vous vous subordonnerez à leur frame.

Les gens ne vous diront jamais directement « Allez, adapte-toi à ma vision des choses ! », mais utiliseront une certaine pression sociale pour vous rallier à leur façon de penser, que vous pouvez facilement ressentir lors de vos interactions.

C’est pourquoi il est si difficile d’agir différemment des personnes qui nous entourent…

Et même si vous êtes bien entouré, il y aura toujours des moments dans la vie où vous serez en présence de personnes qui pensent/agissent différemment de vous, et qui exerceront sur vous une pression sociale sur vous.

Vous ne pouvez pas l’éviter.

C’est la raison pour laquelle il est important d’apprendre à développer une frame forte.

D’être solide sur vos idées, convictions.

Et ne pas vous soumettre systématiquement à la vision des choses des autres.

C’est valable dans tous les contextes…

Voici quelques exemples :

  • Quand vous voulez faire un cursus d’études différent de celui que vos parents veulent pour vous
  • Quand vous avez des gouts musicaux différents de ceux des personnes autour de vous
  • Quand vous avez décidé de rester chez vous travailler sur votre projet, mais que vos amis insistent pour que vous sortiez avec eux

En apprenant à assumer vos choix, vos goûts et vos convictions dans ces situations plutôt que de vous subordonner à ceux des autres, vous développerez un profond sentiment d’affirmation de soi.

Vous vous prouverez à vous-même que vous avez suffisamment de valeur pour vous assumer, et votre estime de soi en sortira gonflée à bloc.

APPRENEZ À POSER VOS LIMITES

On est tous parfois confrontés à des situations où les autres viennent tester nos limites.

Par exemple :

  • Quand votre patron vous demande de rester travailler plus longtemps que prévu alors que vous savez qu’il ne vous le comptera pas en heures supplémentaires
  • Quand quelqu’un en soirée vous bouscule et renverse votre verre, et vient se plaindre ensuite du verre renversé sur lui
  • Quand votre partenaire de vie commence à vous manquer de respect verbalement

Dans ces situations, une personne peu affirmée aura tendance à laisser passer, et s’auto-convaincra que « ça n’en vaut pas la prise de tête » ou que « ce n’est pas si grave ».

Mais adopter une attitude passive dans ces contextes, c’est une manière de fuir le conflit…

Le problème si vous ne réagissez pas, c’est que vous sous-communiquez le message à votre cerveau que vous avez suffisamment peu de valeur pour ne pas réagir quand on vous manque de respect.

Ce qui a un effet très négatif vis-à-vis de votre estime de vous.

C’est un mécanisme bien ancré dans notre héritage génétique…

À l’époque où l’Homme vivait encore dans la nature, il y avait une hiérarchie qui se mettait naturellement en place entre les individus d’un même groupe.

➔ Les personnes en haut de la hiérarchie avaient accès à plus de ressources : plus de nourriture, plus de sexe, moins de risques de se faire attaquer par les autres membres de la tribu…

Leur survie était donc relativement peu en danger.

Ils pouvaient se relaxer, et leur cerveau sécrétait plus d’hormones comme la sérotonine et la dopamine, favorisant la confiance et l’estime de soi.

➔ À l’inverse, les personnes en bas de la pyramide avaient accès à moins de ressources : moins de nourriture, moins de sexe, et étaient beaucoup plus susceptibles de se faire attaquer par les autres membres…

Leur survie était constamment en danger donc leur cerveau sécrétait beaucoup de cortisol (hormone du stress) et maintenait un faible niveau de confiance et d’estime de soi pour les protéger (pour éviter qu’ils aillent se confronter à plus fort).

Ce mécanisme, aujourd’hui, a beaucoup a été conservé dans notre héritage génétique.

Sans forcément vous en rendre compte, à chaque fois que vous êtes avec un groupe de personnes, une hiérarchie entre les membres se met automatiquement en place.

Ce n’est jamais dit explicitement, mais c’est un phénomène sous-communiqué dans toutes nos interactions du quotidien.

Chacun a son rang.

Et les gens vont évaluer en permanence leur rang dans la hiérarchie par rapport à vous.

Pour cela, ils vont dire des choses qui laissent sous-entendre qu’ils sont au-dessus de vous dans la hiérarchie, et voir comment vous réagissez.

Par exemple, ça peut aller de petites remarques anodines dans une interaction, du style : « T’es toujours timide toi… » ; « T’as l’air fatigué(e) aujourd’hui… » ; « Tu fais du ping pong ? Mais c’est même pas un sport ça… »

À des confrontations plus directes : « (en parlant de vous à quelqu’un à côté) Ah lui c’est Jean, ne fais pas gaffe à lui son cerveau est limité à 2 gigas de ram, il est un peu long à la détente… » ; « Ta veste fait vraiment cheap. Tu l’as achetée chez H&M ? » ; « Ah t’es ingénieur en informatique ? Les soirées avec toi doivent vraiment être funs : pizza en solitaire, vêtements crasseux, codage toute la soirée… »

Dans ces situations, ce ne sont évidemment pas des remarques constructives qui vous sont faites pour vous aider à vous améliorer.

Le seul but de ce type de remarques est de rabaisser votre valeur, et par conséquent, faire gagner de la valeur à celui qui vous la fait.

Elles peuvent être compliquées à gérer parce que vous ne pouvez pas simplement ignorer la remarque…

Sinon vous acceptez l’idée que votre valeur soit inférieure à celle de l’autre personne, et tout le reste de l’interaction aura lieu sur cette base.

Mais d’un autre côté, si vous sur-réagissez (si vous vous mettez en colère par exemple), vous montrez à la personne qu’elle a réussi à vous atteindre émotionnellement, et vous lui donnez le dessus également.

La seule solution est donc d’apprendre à réagir en étant bien calibré.

Rester calme, cool, détendu, mais en même temps ferme, assertif et répondre avec assurance.

Il y a en général deux façons de répondre dans ces situations :

  • L’auto-dérision

Qui consiste à grossir le trait dans le sens de la remarque de la personne.

Par exemple :

« T’es toujours timide toi… » « Oui d’ailleurs j’osais à peine regarder mon chat dans les yeux ce matin »

De cette manière, vous montrez que vous n’êtes pas touché du tout par la remarque, et que vous êtes suffisamment à l’aise pour en rajouter une couche.

  • La punchline

Particulièrement adaptée pour les confrontations plus directes.

Par exemple :

« Ah t’es ingénieur en informatique ? Les soirées avec toi doivent vraiment être funs : pizza en solitaire, vêtements crasseux, codage toute la soirée… »« Mes soirées sont autant en solitaire que toi t’as eu de copine au cours des 10 dernières années : pas du tout. »

Bien évidemment, au-delà des réponses en elles-mêmes, l’attitude et la voix sont aussi très importantes dans la manière de répondre.

Vous devez délivrer votre réponse avec confiance et assurance, mais toujours rester cool, calme, détendu.

Si vous souhaitez creuser le sujet, il y a une chaine YouTube (en anglais) assez intéressante, avec des analyses de situations concrètes et des exemples de réponses possibles, que je vous recommande : Charisma Matrix.

L’affirmation de soi est un pilier important de l’estime de soi, ne le négligez pas.

Clé n°3 pour améliorer votre estime personnelle : Soyez au contrôle de votre vie

Beaucoup de gens, dans la vie, adoptent une attitude de victime.

Pas nécessairement l’image typique qu’on s’en fait de la personne qui trainait toujours toute seule au lycée et qui essuyait les moqueries des autre. (même si ça peut en faire partie)

Mais plutôt victime au sens large…

Ils subissent leur vie d’une manière générale.

Ils sont victimes de leur travail qu’ils n’aiment pas, victimes de leurs relations qui ne les satisfont pas, victimes de leurs problèmes…

Selon eux, il y aurait des choses hors de leur contrôle, sur lesquelles ils ne peuvent pas agir, qui justifieraient le fait qu’ils n’aient pas la vie qu’ils veulent : le manque de chance, une mauvaise éducation, le milieu dans lequel ils ont grandi qui n’était pas le bon, le manque d’argent des parents, le mauvais physique… En bref, tout sauf eux.

C’est un moyen d’éviter d’assumer leur part responsabilité dans leur situation, et donc d’avoir à mettre en place les efforts nécessaires pour changer.

« À quoi bon faire des efforts alors que ce sont les circonstances (et non moi) qui sont responsables de cette situation dans laquelle je me trouve ? »

Ils sont un peu comme un petit morceau de bois qu’on aurait jeté dans une mer houleuse, et qui serait à la merci du courant.

Ils n’ont aucun contrôle sur leur direction.

Cette posture les pousse à développer un sentiment d’impuissance face aux circonstances qui leurs arrivent.

Et c’est ce sentiment d’impuissance qui vient ruiner leur estime de soi.

« Oui mais il y a des situations dans la vie dans lesquelles on n’y peut rien… Par exemple, si je suis en surpoids, c’est parce que j’ai une génétique où je prends facilement du poids, et aussi parce que mes parents m’ont laissé prendre de mauvaises habitudes alimentaires quand j’étais petit… C’est factuel, ce n’est pas juste des excuses que j’invente de toutes pièces ! »

Effectivement, quand une personne pointe du doigt des circonstances défavorables, en général, elle ne les invente pas de toutes pièces.

Dans cet exemple, avoir une génétique qui favorise la prise de poids et avoir des parents qui ont laissé prendre de mauvaises habitudes alimentaires, est évidemment une contrainte pour avoir un corps en forme.

Cependant, choisir de subir cette contrainte et ne rien faire pour être plus en forme physiquement, est une décision.

En effet, il y a toujours des choses sous votre contrôle que vous pouvez faire pour améliorer votre physique : le sport, l’alimentation…

Et même de manière plus spécifique :

  • Le sport en question que vous choisissez de faire
  • La manière dont vous structurez vos entrainements
  • La quantité d’entrainements que vous faites
  • L’intensité de vos entrainements
  • Votre régularité dans vos entrainements
  • La quantité de nourriture que vous mangez
  • La qualité de la nourriture que vous mangez
  • La répartition de vos macro-nutriments
  • Etc.

En agissant sur ces paramètres, vous pouvez vous construire un excellent physique, QUELLE QUE SOIT votre génétique de base.

Vous avez donc le choix…

➔ Soit adopter une attitude de victime et vous concentrer sur les facteurs hors de votre contrôle pour justifier votre surpoids…

➔ Soit prendre vos responsabilités, accepter votre génétique telle qu’elle est, et agir sur les facteurs sous votre contrôle pour vous construire le physique que vous souhaitez.

Vous ne pouvez pas choisir les cartes que vous avez en main, mais vous pouvez choisir la manière dont vous allez jouer avec.

Ce principe, vous pouvez l’appliquer à tous les domaines

Voici quelques exemples :

  • Vos finances

➔ Vous ne choisissez pas vos conditions de départ :

Le fait d’être issu d’un milieu défavorisé, avec une famille peu aisée financièrement, par exemple.

Ou encore, le fait d’avoir eu des difficultés pour apprendre à l’école et ne pas avoir réussi à intégrer les grandes études que vous souhaitiez malgré tous vos efforts.

➔ Cependant, vous choisissez ce que vous en faites :

Vous pouvez passer du temps, au quotidien, à commencer à chercher des solutions pour améliorer vos finances.

Faire des recherches sur internet.

Réfléchir à des idées de projets.

Créer votre entreprise.

Faire des études de marché.

Tester vos idées.

Échouer.

Recommencer.

Persévérer.

Vous former.

Développer de nouvelles compétences.

Proposer des services.

Reprendre les études.

Investir.

  • Votre couple

➔ Vous ne contrôlez pas le comportement de l’autre :

Ses humeurs.

Ce qu’il/elle vous dit.

Sur le fait qu’il/elle…

Tienne ses promesses envers vous.

Vous manque ou non de respect.

Décide ou non de vous tromper.

➔ En revanche, vous avez le contrôle sur votre comportement :

Le fait…

De faire de votre mieux pour que la relation marche.

D’accorder votre confiance tant qu’il n’y a pas de raisons évidentes de ne pas le faire.

De communiquer.

De faire des efforts pour l’autre.

Mais aussi…

De savoir poser vos limites quand il le faut.

Vous faire respecter.

Voire mettre fin à la relation si besoin.

  • Votre santé

➔ Vous ne contrôlez pas ce qu’il vous arrive :

Le fait de tomber malade.

D’avoir des problèmes de santé.

D’avoir un accident/un handicap.

➔ Mais avez le contrôle sur le fait de faire de votre mieux pour être en bonne santé :

Avoir une bonne alimentation.

Soigner votre mode de vie.

Faire du sport.

Limiter la consommation d’alcool/cigarette/drogues…

Vous comprenez l’idée.

Une victime se concentre sur les choses hors de son contrôle pour justifier sa situation qui ne lui plait pas.

Un leader se concentre sur les choses sous son contrôle pour se construire la situation de vie qu’il souhaite.

En adoptant une attitude de leader, vous vous mettrez sur le siège conducteur dans votre vie, plutôt que sur le siège passager. Vous vous sentirez fier de vous.

Et en vous sentant fier de vous, votre estime de soi augmentera.

Clé n°4 : L’acceptation de soi

Au point précédent, on a vu qu’il faut vous concentrer sur les choses sur lesquelles vous avez du contrôle dans la vie, et agir dessus.

Cependant, même si vous faites de votre mieux sur les choses sur lesquelles vous avez du contrôle…

Il y aura toujours des choses que vous ne pourrez pas changer chez vous…

(ou du moins, pas dans l’immédiat)

Par exemple :

  • Vos traits du visage
  • Votre taille
  • Votre intelligence de base
  • Votre couleur de peau
  • Le fait d’être en surpoids (même si vous faites du sport/améliorez votre alimentation, vous ne perdrez pas tous vos kilos immédiatement)
  • Etc.

Apprenez à a accepter ces aspects de vous-mêmes que vous ne pouvez pas influencer…

Et arrêtez de vouloir les changer.

Beaucoup de gens passent leur temps à vouloir changer ces aspects d’eux-mêmes, sur lesquels ils n’ont pas de contrôle.

Ils concentrent toute leur attention sur leurs défauts, et envient les qualités des autres.

Par conséquent, ils se rejettent eux-mêmes en permanence, et détruisent leur estime de soi.

De votre côté, acceptez ce qui ne peut être changé, et concentrez-vous sur ce qui peut l’être.

C’est une leçon de base enseignée dans le stoïcisme.

Courant philosophique créé il y a déjà plus de 2 000 ans, et encore très vrai aujourd’hui.

Marc Aurèle, grand empereur romain à l’époque et partisan de cette philosophie, disait :

« Que la force me soit donnée d’accepter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être, mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre. »

Il ne vous viendrait pas à l’esprit de vous lever un matin et de vous dire « Tien, j’aimerais bien que le ciel soit vert aujourd’hui ! »…

Vous savez que c’est quelque chose de totalement hors de votre contrôle.

Vous le prenez donc pour acquis, et vous ne cherchez pas à le changer.

Cependant, pour vos défauts, vous vous dites que si vous étiez né dans un corps différent, avec une génétique différente, dans un milieu différent…

Vous AURIEZ PU avoir ce que vous n’avez pas.

Cela laisse place à de la comparaison, et c’est ce qui vous pousse à vous rejeter vous-même.

Mais pensez-y un instant…

Si vous étiez le seul être humain sur Terre, auriez-vous toujours un problème avec le fait d’être comme vous êtes ?

La réponse la plus probable est non, puisque vous n’auriez aucun point de comparaison.

Tout cela part donc d’une illusion.

L’illusion que les choses pourraient être différentes…

Alors qu’en réalité, vouloir changer votre nez imposant, votre petite taille ou votre intelligence peu développée, hormis la chirurgie pour les deux premiers, c’est exactement comme vouloir que le ciel soit vert.

Il n’y en a pas un qui est plus absurde que l’autre.

Lorsque vous intégrez cela à un niveau profond, vous arrêtez totalement de vouloir changer ces défauts.

Vous les acceptez pour ce qu’ils sont, ni plus ni moins.

Et c’est de cette manière que vous construisez une excellente votre estime de vous.

Conclusion

Vous avez découvert dans cet article 4 piliers sur lesquels travailler pour développer votre estime de vous.

Comme vous avez pu le voir, l’estime de soi est une compétence qui se développe, comme n’importe quelle autre compétence.

Vous pouvez imaginer votre estime personnelle comme un muscle à entrainer régulièrement.

C’est un travail quotidien, mais avec un minimum d’investissement personnel, tout le monde peut y arriver.

Comprenez aussi que votre niveau d’estime de soi n’est pas une constante.

Il évolue en permanence.

Souvent, lorsqu’on vit des moments difficiles (licenciement, rupture amoureuse, problèmes financiers, décès d’un proche, échec d’un projet important…), notre estime de soi baisse.

C’est normal.

Votre but n’est donc pas d’avoir toujours votre estime de soi chargée au maximum, mais de faire de votre mieux pour avoir le plus haut niveau possible, compte tenu de la situation dans laquelle vous êtes.

Dans cet article, on s’est concentrés sur une approche assez basique de l’estime de soi.

À un niveau plus avancé, vous pourrez vous intéresser à développer une estime de soi inconditionnelle, c’est à dire qui ne dépend pas des circonstances dans lesquelles vous vous trouvez.

Mais c’est un travail plus poussé, qui fera peut-être l’objet d’un prochain article.

En attendant, vous pouvez retrouver les autres articles du site ici : https://deep-advices.com/articles/

À très vite !

-Sanjay

Comment se fixer un objectif SMART (+ 30 exemples concrets)

Comment se fixer un objectif SMART (+ 30 exemples concrets)

Se fixer un objectif SMART permet de s’assurer d’avoir un objectif bien défini.

Cette méthode est très courante dans le milieu professionnel, mais peut aussi très bien être utilisée pour se fixer des objectifs sur le plan personnel : perdre du poids, apprendre une langue, développer de nouvelles compétences, réussir dans vos études, améliorer votre aisance sociale…

Qu’est-ce qu’un objectif SMART ?

objectif smart définition

Un objectif SMART est un objectif qui doit être :

  • Spécifique
  • Mesurable
  • Ambitieux
  • Réaliste
  • Temporellement défini

Dans cet article, on va voir plus en détail ce que chaque critère signifie, avec des exemples à chaque fois.

SOMMAIRE

1 – Spécifique
2 – Mesurable
3 – Ambitieux
4 – Réaliste
5 – Temporellement défini


Critère n°1 d’un objectif SMART : Spécifique

objectif smart spécifique

Votre objectif doit être précis, spécifique.

C’est ce qui va vous permettre de concentrer toute votre attention dans une seule et même direction, et ne pas vous disperser.

Beaucoup de gens se fixent des objectifs trop vagues :

« Je veux...

gagner plus d’argent. »

lancer mon projet professionnel. »

…perdre du poids« 

…être en couple. »

…réussir dans mes études. »

Le problème, c’est qu’avec un objectif trop vague, vous avancerez en permanence dans le brouillard.

Avoir un objectif vague, c’est un peu comme un bateau qui quitte le port sans cap précis.

Vous partirez un peu dans toutes les directions, et laisserez le hasard choisir votre destination.

Ici, au contraire, vous voulez revenir au contrôle de votre destination.

Vous voulez avoir un cap précis et concentrer tous vos efforts dessus.

Exemples de corrections des objectifs précédents, pour les transformer en objectifs SMART plus spécifiques :

« Je veux gagner plus d’argent »« Je veux gagner au moins 10 000€ par mois d’ici 1 an, en vendant chaque mois au moins 50 produits à 200€ avec mon projet entrepreneurial »

« J‘aimerais lancer mon projet professionnel »« Je vais créer ma marque de vêtements spécialisée dans les vestes casual-chic »

« Je veux perdre du poids » « Je veux perdre 20 kilos d’ici 6 mois »

« Je veux être en couple » « Je veux me mettre en couple avec une personne qui respecte tels et tels critères… [Définir une liste de critères que la personne doit respecter : des critères indispensables, des critères importants mais pas indispensables, des critères secondaires mais toujours bons à prendre.]« 

« J’aimerais réussir dans mes études »« Je veux avoir 18/20 de moyenne ce semestre »

Vous comprenez l’idée.

Être précis sur votre objectif SMART augmentera vos chances de l’atteindre.

Cependant, attention…

Attention à ne pas tomber dans l’extrême opposé : se fixer un objectif SMART trop spécifique peut faire l’effet inverse.

Par exemple, l’objectif « Je veux me mettre en couple avec une femme qui mesure entre 1m70 et 1m75, blonde avec les yeux verts, qui a entre 25 et 30 ans, fait du modeling, lit du Marc Levy et va à des concerts de Rock. » semble trop spécifique.

Le problème d’un objectif SMART comme celui-ci est que vous risquez de rater beaucoup d’opportunités de relations, parce que vous enfermez dans un résultat trop précis.

Peut-être que demain, vous rencontrerez une femme qui ne fait pas 1m70 mais 1m68, qui n’est pas blonde mais châtain clair, et qui ne va pas à des concerts de Rock mais avec qui vous pourriez avoir une super connexion et avec qui vous seriez très heureux d’être en couple (peut-être même plus qu’avec certaines femmes qui correspondent exactement à vos critères).

Mais vous allez vous fermer à cette possibilité, parce qu’elle ne répond pas à la liste de critères ultra-spécifiques que vous aurez établis.

Votre but est donc trouver un équilibre entre un objectif SMART qui soit à la fois suffisamment spécifique pour ne pas vous disperser, et suffisamment ouvert pour ne pas vous fermer à certaines opportunités.

Dans la vie, il y aura toujours des choses hors de votre contrôle, que vous ne pourrez pas prévoir : les personnes que vous rencontrez, les circonstances, le comportement des autres…

Et lorsque vous vous fixez un objectif SMART, vous devez prévoir cette part d’imprévu, de hasard.

Par exemple, lorsque vous lancez un projet entrepreneurial, vous ne pouvez pas prévoir à l’avance combien de personnes achèteront votre produit.

De votre côté, vous pouvez faire de votre mieux de votre côté pour créer le meilleur produit possible, avoir le meilleur marketing possible, développer le plus de visibilité possible autour de votre produit, mais au bout du compte, vous ne pouvez pas contrôler le nombre de personnes qui l’achèteront.

Il est donc impossible de définir à l’avance un chiffre d’affaires exact à atteindre.

Il est plus réaliste de se fixer un objectif SMART du type « Je veux gagner AU MOINS 10 000 euros par mois » plutôt que simplement « Je veux gagner 10 000 euros par mois ».

En rajoutant le « AU MOINS », je reste ouvert à n’importe quelle somme au-dessus de 10 000 euros.

Sans le « AU MOINS », je m’enferme dans cette somme précise.

Une petite nuance, mais qui sous-tend deux états d’esprit bien différents.

Critère n°2 d’un objectif SMART : Mesurable

objectif smart mesurable

Votre objectif SMART doit pouvoir se mesurer, pour pouvoir évaluer au fur et à mesure votre avancée vers cet objectif.

Vous voulez pouvoir estimer, à la fin de chaque journée ou semaine, si vous êtes au bon rythme, en avance, ou en retard dans votre progression vers votre objectif.

C’est un point important parce que beaucoup de personnes n’ont aucun moyen de mesure, avancent totalement à l’aveugle, et réalisent après coup que leur rythme était trop faible pour atteindre leur objectif dans les temps.

De votre côté, ne faites pas cette erreur.

Rendez votre objectif mesurable, et suivez votre progression de jour en jour, de semaine en semaine.

Pour cela, deux cas de figure peuvent se présenter :

1 – Votre objectif SMART est mesurable directement

Par exemple : « Je veux perdre 24 kilos en 6 mois. »

Vous pouvez facilement mesurer votre avancée :

Chaque mois, vous devez perdre 4 kilos.

Chaque semaine, vous devez perdre 1 kilo.

En vous pesant régulièrement, vous pouvez donc savoir si vous êtes au bon rythme, en avance ou en retard dans votre perte de poids.

Vous pouvez alors ajuster vos actions en conséquence : si vous vous rendez compte que vous n’avancez pas assez vite, vous pouvez ajuster vos habitudes alimentaires et sportives pour perdre votre poids plus rapidement.

2 – Votre objectif SMART n’est pas mesurable directement

Par exemple : « Je veux améliorer votre aisance sociale et ma confiance en moi »

C’est un objectif qu’il est difficile de quantifier.

Vous ne pouvez pas mettre de chiffre dessus.

Donc dans ce cas, comment allez-vous mesurer votre progression ?

C’est simple : en mesurant les actions que vous allez mettre en place pour atteindre cet objectif.

Par exemple : « Tous les jours, je vais aborder 10 inconnues pour développer mon aisance sociale. »

De cette manière, à la fin de chaque journée, semaine ou mois, vous saurez si vous avez fait le nombre d’approches suffisantes par rapport à votre objectif.

Attention, certains objectifs peuvent sembler mesurables, mais ne le sont pas en réalité.

Par exemple, c’est le cas de notre objectif : « Je veux gagner au moins 10 000€ par mois ».

Ici, vous pouvez mesurer le résultat final (gagner au moins 10 000€ par mois).

Cependant, vous ne pouvez pas mesurer votre progression :

Pour atteindre ce type d’objectifs, vous allez en général devoir lancer votre projet entrepreneurial qui vous rapportera peu d’argent pendant plusieurs mois, puis un jour, vos revenus augmenteront d’un coup.

Vous ne pourrez donc pas mesurer l’avancée sur votre objectif uniquement sur le critère financier (autrement, les premiers mois, vous aurez l’impression de ne pas avancer du tout sur votre objectif malgré toutes vos heures de travail…).

Vous devrez mesurer votre avancée en fonction de vos actions.

Par exemple : « Mon but est de travailler 5 heures par jour, 5 jours par semaine sur mon projet ».

De cette manière, chaque jour, vous savez si vous avez avancé suffisamment sur votre objectif ou pas.

Vous comprenez l’idée.

Critère n°3 d’un objectif SMART : Ambitieux

objectif smart ambitieux

Beaucoup de personnes manquent d’ambition et se fixent des objectifs trop petits, en dessous de ce dont ils sont vraiment capables.

Par exemple :

« Je veux perdre 5 kilos en 6 mois » alors que la personne pourrait en perdre 20.

« J’aimerais passer de 11/20 à 12/20 de moyenne dans mes études » alors qu’elle pourrait avoir 18/20.

« Cette année, je vais augmenter mes revenus de 3% » alors qu’elle pourrait les doubler.

« Je veux courir un marathon en moins de 4h30 » alors qu’elle pourrait le faire en 3h30.

En se fixant un objectif trop petit, ces personnes se limitent elles-mêmes.

Pour extraire le meilleur de vous, vous devez vous fixer un objectif ambitieux.

Plus votre objectif SMART sera grand, plus vous serez prêt à vous engager à 100% pour l’atteindre.

Parfois, il est plus facile de réaliser un objectif SMART qui nous parait énorme, plutôt qu’un objectif moyen.

Il est plus facile de vous lever de votre lit le matin et d’aller faire votre séance de sport pour avoir ce physique en super forme que vous avez toujours voulu avoir et duquel vous seriez fier, plutôt que pour juste perdre 3 kilos au cours des 6 prochains mois.

Fixez-vous un objectif SMART suffisamment grand pour vous stimuler.

Il doit vous pousser à dépasser vos limites et donner le meilleur de vous.

Critère n°4 d’un objectif SMART – Réaliste

objectif smart réaliste

Comme on l’a vu au point précédent, un objectif SMART doit être ambitieux…

Cependant, il doit aussi rester réaliste.

Vous devez trouver le juste milieu entre un objectif qui est le plus grand possible, mais qui reste toujours atteignable si vous fournissez les efforts nécessaires.

Si votre objectif n’est pas réaliste, vous aurez la sensation qu’aucun effort ne sera suffisant pour l’atteindre, et l’effet inverse se produira : vous vous découragerez et perdrez toute votre motivation.

À l’inverse, s’il est trop petit, vous vous ennuierez, et vous perdrez aussi votre motivation.

Vous devez donc trouver le bon équilibre pour que votre objectif SMART ne soit ni trop grand, ni trop petit.

Voici quelques exemples, pour illustrer l’idée :

« Perdre 50 kilos en 6 mois » semble être un objectif démesuré et peu réaliste. À l’inverse « Perdre 20 kilos en 6 mois » est un objectif SMART difficile mais atteignable, si vous faites tous les efforts nécessaires pour y arriver.

« Gagner 1 million d’euros avec mon projet d’entreprise la première année » alors que vous n’avez jamais entrepris dans le passé est, dans au moins 99% des cas, un objectif irréaliste.

« Devenir quelqu’un de très confiant et à l’aise en toutes circonstances en 2 semaines » alors que vous êtes très timide et manquez beaucoup de confiance en vous est irréaliste également.

Soyez le plus ambitieux possible, mais gardez toujours les pieds sur Terre.

Critère n°5 d’un objectif SMART – Temporellement défini

objectif smart temporel

Votre objectif doit avoir une limite dans le temps.

Vous devez définir une date de fin à laquelle vous voulez avoir atteint votre objectif SMART.

Pourquoi ?

Tout simplement parce c’est ce qui va dicter le rythme auquel vous allez devoir avancer sur votre objectif.

Par exemple, vouloir perdre 20 kilos en 6 mois et vouloir perdre 20 kilos en 3 ans sont deux objectifs bien différents. Vous n’allez pas avancer au même rythme.

L’intensité que vous allez y mettre, la quantité d’efforts à fournir, le temps à y investir quotidiennement seront bien différents.

De plus, définir une date de fin vous permet d’éviter de remettre à plus tard.

Si vous savez que votre objectif a une date de fin, vous aurez une pression positive qui rendra plus difficile le fait de procrastiner.

Vous pouvez vous fixer des objectifs SMART à :

Court terme : à la semaine, au mois…

Moyen terme : sur 6 mois, 1 an, 2 ans…

Long terme : plus de 2 ans.

Il y a deux critères à prendre en compte pour choisir la date butoir de votre objectif :

1 – La taille de votre objectif : plus votre objectif est grand, plus il vous faudra de temps pour l’atteindre.

2 – Les efforts que vous êtes prêt à fournir : plus vous serez prêt à fournir d’efforts, plus vous pourrez envisager d’atteindre votre objectif rapidement.

Objectif SMART : liste de 30 exemples.

objectif smart exemple

Améliorer ses finances : Je vais doubler le chiffre d’affaires avec mon entreprise cette année.

Créer sa marque de vêtements : Je vais créer ma marque de vêtements casual-chic et générer au moins 10 000€ de CA par mois d’ici 1 an, dont au moins 3 000€ par mois de marge.

Mettre de l’argent de côté pour investir : Pendant les 10 prochaines années, je vais mettre de côté 10% de toutes mes rentrées d’argent et les investir dans des placements à 8% de rentabilité par an.

Acheter une voiture : Je vais m’acheter une Audi RS7 Sportback d’ici la fin de l’année prochaine. Pour cela, je vais augmenter de 120 000€ mes bénéfices avec mon entreprise d’ici cette date.

Se former : Je vais me former et développer une compréhension profonde des mécanismes qui me permettront de mettre en place les changements que je souhaite dans ma vie. Pour cela, je vais me former une 1 heure par jour, et passer 30 minutes par jour à réfléchir par moi-même à différents sujets pendant les 5 prochaines années.

Courir un marathon : Je vais courir un marathon en moins de 3h30 d’ici 6 mois.

Objectif sportif haut niveau : Je vais me qualifier pour les jeux Olympiques dans mon sport d’ici 4 ans.

Apprendre la boxe : Je vais apprendre la boxe en m’entrainant 2 heures par jour, 5 jours par semaine, et faire mon premier combat d’ici 1 an.

Performance en course à pied : Au cours des 2 prochaines années, je vais passer de 38 minutes aux 10 kilomètres à 32 minutes.

Performance en musculation : Je vais passer de 100kg de charge max au développé couché à 180kg de charge max au cours des 3 prochaines années.

Business en ligne : je vais lancer mon business de e-commerce et réaliser au moins 200 000€ de CA par an à partir de l’année prochaine, dont le tiers de marge.

Visibilité sur les réseaux : Je vais multiplier par 10 mes chiffres d’audience sur Instagram, YouTube et mon site web en 6 mois.

Développer son aisance sociale : Pendant l’année qui vient, je vais développer mon aisance sociale et ma confiance en moi. Pour cela, je vais sortir dans les bars 7 soirs par semaine, et engager la conversation avec au moins 10 groupes de personnes chaque soir. Je vais aussi m’entrainer à la prise de parole pendant 30 minutes par jour.

Apprendre une langue : Pendant les deux prochaines années, je vais écouter au moins une heure par jour d’anglais et m’entrainer à parler 20 minutes par jour.

Transformation physique – prise de masse : Je vais faire une prise de masse de 12kg au cours des 6 prochains mois, sans prendre plus de 2% de masse grasse.

Transformation physique – perte de poids : Je vais perdre 20kg au cours des 6 prochains mois, et faire passer mon taux de masse grasse de 25% à 15%.

Se lever plus tôt : À partir de demain matin, je vais me lever à 6 heures au lieu de 7 heures et mettre en place ma nouvelle routine matinale.

Atteindre une certaine moyenne dans ses études : Je vais avoir au moins 18/20 de moyenne et devenir major de ma promo au prochain semestre.

Réussir un concours : Je vais réussir le concours pour intégrer l’école de mes rêves (préciser l’école).

Avoir son bac : À la fin de l’année, je vais avoir mon bac mention très bien.

Fonder une famille : Je vais avoir 2 enfants avec ma magnifique femme au cours des 2 prochaines années.

Acheter une maison : au cours de l’année qui vient, je vais acheter une maison d’au moins 100m² dans le sud qui rentre dans mon budget de 300 000€.

Réaliser un tour du monde : D’ici 1 an, je vais réaliser mon rêve de partir en tour du monde pendant 6 mois. Pour cela, je vais mettre 40 000€ de côté d’ici là.

Chanter devant un public : Je vais organiser un concert et chanter devant une salle d’au moins 1 000 personnes d’ici 2 ans.

Vivre de son art : Je vais vivre de mes créations artistiques d’ici 18 mois et générer au moins 30 000€ par an à partir de cette période.

Apprentissage d’une compétence artistique : Durant les 3 prochaines années, je vais apprendre le dessin 2 heures par jour.

Passer son permis : Je vais passer mon permis voiture en accéléré en 1 mois et demi.

Permis avion : Je vais passer mon brevet de pilote d’avion privé au cours des 18 prochains mois.

Éliminer ses addictions : Au cours des 3 prochaines années, tous les 6 mois je vais arrêter l’une de ces addictions, dans l’ordre : fumer, boire plus de 3 verres par semaine, manger de manière déséquilibrée, remettre à plus tard tout ce que je décide de faire, passer plus de 30 minutes par jour sur les réseaux sociaux, rester dans mon lit après que mon réveil ait sonné le matin.

Levée de fonds pour un projet entrepreneurial : Je vais lever au moins 2 millions d’euros en 3 mois pour réaliser mon projet d’entreprise.

Évoluer sur le plan professionnel : D’ici 6 mois, je serai passé au rang n+1 dans mon entreprise.

Réduire ses dépenses : Durant les deux prochaines années, je vais réduire mes dépenses d’au moins 500€ par mois.

Objectif smart : 5 erreurs à éviter

objectif smart erreur

Erreur 1 : Être très motivé au début, puis abandonner

Beaucoup de gens vont l’erreur de partir très fort sur leurs objectifs les premières semaines, puis d’abandonner rapidement.

Les gens qui se fixent de nouvelles résolutions en début d’année et qui les mettent de côté avant la fin du mois de janvier en sont l’exemple typique.

Ayez bien conscience d’une chose au moment de vous lancer à la conquête d’un nouvel objectif : une fois l’enthousiasme du départ redescendu, vous rentrerez dans une deuxième phase : la traversée du désert.

C’est une phase longue et difficile, durant laquelle vous ne serez pas toujours motivé…

Durant cette phase, vous aurez souvent envie d’abandonner…

Vous vous remettrez en question…

Certains obstacles et difficultés sur la route vous sembleront insurmontables…

Mais votre but sera de persévérer malgré tout sur votre objectif.

Ne vous attendez pas à ce que le chemin soit toujours facile et agréable.

Préparez-vous à la difficulté.

Quelque chose qui pourra vous y aider sera de développer sur votre motivation.

C’est le carburant qui vous permettra de mettre en place toutes les actions nécessaires pour réaliser votre objectif.

Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, c’est une compétence qui se développe comme n’importe quelle autre.

J’ai d’ailleurs écrit une série de 14 articles (totalement gratuite) dans laquelle je partage toutes les méthodes qui permettent de le faire.

Vous y trouvez toutes les stratégies pour ne plus du tout remettre à plus tard, passer à l’action et enfin trouver la motivation de mettre en place les changements que vous souhaitez dans votre vie.

Si vous êtes intéressé à l’idée de la suivre, vous pouvez simplement me laisser votre adresse mail ici pour que je vous l’envoie :

Hidden Content

(Il n’y a aucun piège, l’adresse mail me permet simplement de vous envoyer la série progressivement (c’est une série à suivre sur 14 jours). C’est un moyen pour moi de vous faire découvrir plus en profondeur mon approche et mon travail. Je pourrai aussi, par la suite, vous envoyer des mails lorsque je publie de nouveaux articles sur mon site. Si ça ne vous intéresse pas, vous pourrez vous désinscrire en 1 clic en bas de n’importe quel mail ;)).

Erreur 2 : Vous imposer des limites mentales, sous-estimer ce que vous êtes capable de faire

Beaucoup de gens sous-estiment ce qu’ils sont réellement capables de faire.

Ils se limitent eux-mêmes et se fixent des objectifs en deçà de leurs capacités.

C’est souvent le reflet d’un manque de confiance en soi plus profond.

De votre côté, ne faites pas cette erreur.

Quels changements mettriez-vous en place dans votre vie si vous ne pouviez pas échouer ?

N’attendez pas d’être certain de réussir pour vous fixer un objectif SMART ambitieux et essayer de l’atteindre.

Viser aussi grand que possible, dans la limite du raisonnable (pas de faire 3 fois le tour du soleil à la nage, quoi).

Erreur 3 : Vous fixer un objectif SMART qui ne vous enthousiasme pas vraiment

Votre objectif SMART doit vous exciter, vous enthousiasmer, vous donner envie de l’atteindre !

Fixez-vous un objectif que vous voulez vraiment voir se réaliser.

Comment savez-vous si vous souhaitez vraiment voir votre objectif se réaliser ?

C’est simple : à partir du moment où vous êtes prêt à mettre en place tous les efforts qui seront nécessaires pour l’atteindre.

Erreur 4 : Ne pas mettre en place de stratégies pour atteindre votre objectif SMART

Beaucoup de gens se fixent des objectifs SMART mais n’ont pas de stratégies précises pour les réaliser.

C’est une grave erreur, puisque sans stratégies, vous avancerez totalement à l’aveugle.

Déjà qu’agir pour réaliser votre objectif est difficile en soi, alors si en plus vous êtes flou sur les actions à mettre en place, vous vous rajoutez une difficulté supplémentaire.

Au contraire, vous voulez gommer au maximum les interférences au moment de passer à l’action.

Et pour cela, vous devez établir une stratégie très claire pour ne jamais avoir de doute sur les actions à mettre en place.

Une fois votre objectif SMART bien défini, partez à la recherche des meilleures stratégies pour le réaliser.

Internet est votre ami.

Dites-vous bien une chose : quel que soit votre objectif, quelqu’un d’autre sur Terre s’est déjà fixé le même objectif, a réussi à l’atteindre, et a partagé un contenu sur internet (un article, une vidéo, une formation en ligne…) où il partage comment il y est arrivé.

Il ne tient qu’à vous aujourd’hui de réduire la distance qui vous sépare de cette information.

Et souvent, cette distance tient en 2 clics.

Erreur 5 : Définir une date butoir trop éloignée

C’est une erreur très courante aussi.

Beaucoup de personnes se fixent des objectifs SMART qui prendront trop de temps à se réaliser, et se démotivent en chemin.

Si vous n’êtes pas familier avec le fait de vous fixer des objectifs et de les atteindre, commencez par des objectifs plus court terme.

Fixez-vous un objectif à 1 mois. Puis augmentez petit à petit : à 3 mois, 6 mois, 1 an… Et ainsi de suite.

Augmentez progressivement.

De cette manière, vous allez construire votre confiance au fur et à mesure du processus.

À chaque palier, vous vous rendrez compte que vous êtes capable d’aller au bout de ce que vous entreprenez.

Vous pourrez alors passer au palier suivant.

Et ainsi de suite…

Conclusion

On a vu aujourd’hui les différents critères que doit respecter votre objectif SMART.

Voici maintenant un petit challenge pour vous : prenez une feuille de papier (ou ouvrez un mémo sur votre téléphone), et définissez un objectif SMART qui respecte ces 5 critères. Écrivez-le en une phrase simple et concise.

À partir de là, vous aurez une excellente base pour commencer à travailler.

Merci d’avoir lu cet article jusqu’au bout et à très vite pour les prochains !

-Sanjay

Le HACK pour ne plus JAMAIS remettre au lendemain !

Le HACK pour ne plus JAMAIS remettre au lendemain !

Vous venez de remettre une fois de plus au lendemain ce que vous deviez faire ?

La motivation vous a une nouvelle fois fait défaut ?

Vous vous étiez pourtant promis que vous alliez faire cette session de travail sur votre projet personnel/vos études, cette séance de sport, cette nouvelle routine du matin

Vous vous étiez même juré que cette fois-ci, ce serait la bonne…

Qu’aucune excuse ne tiendrait… (contrairement aux 132 fois précédentes)

Et pourtant…

Vous vous retrouvez-là, à scroller les réseaux sociaux, et à culpabiliser.

Vous vous sentez nul(le).

Comment se fait-il que ces actions simples soient si difficiles à mettre en place ?

Votre problème tient en un mot : la procrastination (ou l’art de tout remettre au lendemain).

tout remettre au lendemain

C’est cette tendance que nous avons à tout remettre au lendemain…

Puis à la semaine suivante…

Puis au mois suivant…

Et au final, de passer à côté des projets qui nous tiennent vraiment à cœur dans notre vie.

Ce problème vous parle ?

VOUS AUSSI, VOUS REMETTEZ TOUT AU LENDEMAIN ?

avoir la motivation

Dans ce cas, pas de panique…

Vous êtes au bon endroit !

Dans cet article, je vais vous donner la solution à ce problème.

Vous allez découvrir le hack qui va vous permettre de ne plus jamais remettre au lendemain, retrouver la motivation et enfin réussir passer à l’action lorsque vous le décidez !

Mais pour cela, vous devez d’abord comprendre une notion de base.

En psychologie, on distingue deux concepts : la gratification immédiate, et la gratification différée.

La gratification immédiate

plaisir instantané

C’est l’ensemble des activités qui vous apportent du plaisir instantané :

  • Regarder la télé, une vidéo de divertissement sur internet, une série Netflix…
  • Manger quelque chose qui vous fait plaisir sur le moment, mais qui n’est pas idéal pour votre santé à long terme
  • Fumer, boire…
  • Rester plus longtemps dans votre lit le matin après que le réveil ait sonné
  • Jouer aux jeux vidéos

C’est une forme de gratification très brève, souvent qualifiée de superficielle, qui répond à notre besoin animal de plaisir immédiat.

Par exemple, à l’instant où votre série Netflix se termine, alors tout le plaisir que vous aviez en la regardant disparait. Il faut alors regarder un nouvel épisode pour retrouver ce plaisir…

Le problème, c’est que ces activités ne vous permettent pas, la plupart du temps, de vous construire la vie que vous souhaitez vraiment à long terme.

La gratification différée

gratification différée

C’est l’ensemble des activités dont la récompense associée n’est pas immédiate, mais à plus long terme :

  • Travailler sur votre projet personnel pour atteindre votre indépendance financière
  • Vous former pour développer une compréhension profonde des mécanismes qui vous permettront de changer votre vie
  • Faire votre séance de sport pour avoir ce corps en forme et dans lequel vous vous sentez bien
  • Sortir de votre zone de confort pour développer votre confiance en vous
  • Travailler sur vos cours pour réussir vos études
  • Etc.

Ces activités sont souvent inconfortables sur le moment, mais vous apportent une récompense beaucoup plus grande à long terme : le fait de réaliser les projets qui vous tiennent à cœur dans votre vie.

C’est une forme de satisfaction différente, plus profonde et plus durable que les petits plaisirs immédiats.

REMETTRE AU LENDEMAIN, C’EST FAIRE LE CHOIX DU PETIT PLAISIR IMMÉDIAT

remettre au lendemain

Dans la vie, vous faites en permanence le choix entre les activités qui vous apportent du plaisir immédiat, et celles qui vous apportent une plus grande satisfaction à long terme.

Le problème est que, la plupart du temps, vous faites ces choix inconsciemment… en pilote automatique.

Or, lorsque vous faites ces choix en pilote automatique, vous allez toujours privilégier par défaut les petits plaisirs immédiats plutôt que la plus grande satisfaction à long terme.

Pour arrêter de tout remettre au lendemain, votre but va donc être d’interrompre ce mode pilote automatique. Vous allez devoir réapprendre à faire des choix conscients.

Cela ne veut pas dire que vous devrez toujours vous priver des plaisirs immédiats…

Mais simplement que vous reviendrez au contrôle.

Lorsque vous choisirez le plaisir immédiat, ce sera un choix conscient de votre part.

Lorsque vous choisirez le long terme, ce sera un choix conscient de votre part également.

Ainsi, vous pourrez trouver l’équilibre qui vous correspond le mieux « plaisir immédiat/satisfaction long terme », sans toujours subir l’option par défaut du plaisir immédiat.

Mais alors, comment faire pour reprendre le contrôle sur vos choix ?

En apprenant à utiliser une partie de votre cerveau, qui s’appelle le « néocortex« .

COMPRENDRE les bases du CERVEAU POUR NE PLUS REMETTRE AU LENDEMAIN

cerveau

En simplifiant les choses au maximum, notre cerveau se divise en 3 parties :

La partie reptilienne, la plus primitive, responsable de notre survie. On va la laisser de côté ici, elle ne nous intéresse pas.

La partie limbique, responsable de nos émotions, qui reste très primitive, animale, instinctive… C’est elle qui nous pousse à chercher en permanence le plaisir immédiat. Elle est totalement inconsciente.

Le néocortex, la partie consciente de notre cerveau. Notre mental, autrement dit. C’est la partie la plus évoluée de notre cerveau : elle nous permet de réfléchir, construire des idées, penser, parler, compter… Elle est bien plus développée chez nous que chez les animaux. Elle nous permet notamment de nous projeter sur les conséquences à long terme de nos actions, et donc de reprendre le dessus sur nos pulsions animales liées à la recherche de plaisir immédiat.

Par Exemple…

remettre a plus tard

C’est ce qui fait qu’un enfant (chez qui le néocortex est encore très peu développé, et qui a donc très peu la possibilité de se projeter à long terme sur les conséquences de ses actions) prendra instinctivement le bonbon posé sur la table et le mangera, sans plus réfléchir.

C’est la partie limbique de son cerveau qui perçoit un plaisir immédiat, et qui prend le dessus.

À l’inverse, l’adulte (chez qui le néocortex est plus développé) aura la même pulsion de base que l’enfant, mais aura aussi possibilité de se faire la réflexion : « Ok, si je mange ce bonbon, ce ne sera pas idéal pour ma santé à long terme, ni pour mon objectif de perte de poids… »

Il pourra alors choisir de ne pas céder au plaisir immédiat de manger le bonbon.

Ça ne veut pas dire qu’il va forcément le faire, mais qu’il en a au moins la possibilité.

Cette capacité de reprendre le dessus sur nos pulsions primaires, c’est ce qui nous distingue du règne animal.

Un animal ne peut pas résister à ses pulsions immédiates. Si vous mettez une gamelle de croquettes devant chien qui a faim, il les mangera, 100 fois sur 100.

Nous, à l’inverse, on peut reprendre le dessus sur nos pulsions, et faire des choix conscients.

Mais alors, pourquoi nous arrive-t-il malgré tout de céder au plaisir immédiat et de remettre AU LENDEMAIN ?

procrastination

Tout simplement parce qu’il y a une lutte permanente entre la partie de votre cerveau qui recherche le plaisir immédiat (la partie limbique, comme on vient de le voir), et la partie capable de prendre en compte les conséquences de vos actions à plus long terme (le néocortex).

Par exemple, lorsque vous devez aller faire votre séance de sport, votre néocortex sait qu’à long terme, cela va vous permettre d’avoir une excellente santé, d’être en super forme physique et d’avoir ce corps dont vous êtes fier.

Mais d’un autre côté, votre cerveau limbique perçoit un inconfort à aller faire votre séance maintenant. Vous aurez plus de plaisir en restant dans votre lit à regarder une série Netflix !

Dans cette situation, votre réflexe de base est donc de « couper » votre néocortex (pour éviter de réfléchir et penser aux conséquences à long terme de vos actions), et vous vous laissez aller en pilote automatique à ce qui vous apporte le plus de plaisir sur l’instant : vous allumez machinalement votre ordinateur, ouvrez internet et lancez votre série, sans vous poser plus de questions !

Puis vous vous retrouvez 5 heures plus tard, vous sortez de l’hypnose, et vous réalisez : « C’est fou… J’ai passé tout mon après-midi à regarder des séries, je ne m’en suis même pas rendu compte ! »

C’est votre néocortex qui se « rallume », et qui prend conscience de ce qu’il vient de se passer.

Vous vous mettez alors à culpabiliser et à regretter votre choix de regarder des séries tout l’aprèm… (parce qu’il s’agit bel et bien d’un choix, même si vous l’avez fait inconsciemment).

Ici, votre but va être de ne plus subir ce type de situations, en arrêtant de faire vos choix inconsciemment.

etre motivé

Vous allez utiliser votre néocortex pour penser aux conséquences de vos actions avant de les faire, plutôt que de vous laisser aller à agir par automatismes et de culpabiliser ensuite.

Pour cela, la première étape est de réaliser que du moment où vous vous levez le matin au moment où vous allez vous coucher le soir, vous faites des choix :

  • Regarder une série Netflix ou travailler sur votre projet personnel
  • Manger quelque chose qui vous fait plaisir ou quelque chose qui est adapté à vos objectifs de forme physique
  • Passer du temps sur les réseaux sociaux ou aller faire votre séance de sport
  • Jouer aux jeux vidéos ou travailler sur vos cours

Et chacun de ces choix influence votre vie, dans un sens ou dans un autre.

PRENONS une situation CONCRÈTE, pour l’illustrer

étudiant motivation

Imaginons que vous êtes étudiant et que vous avez quelques heures de libres devant vous.

Vous êtes alors face à un choix : faire votre séance de révisions ou la remettre à plus tard.

Une première façon de voir la situation, c’est de considérer l’action de manière isolée.

C’est-à-dire, de penser qu’il s’agit d’une simple séance de révisions…

Après tout, une séance de révisions de plus ou de moins ne fera pas une si grande différence… N’est-ce pas ?

C’est une manière de voir les choses.

Une autre manière de voir les choses, c’est de considérer cette séance de révisions non pas comme une simple séance de révision, mais comme un véritable choix de vie.

Si vous ne la faites pas, vous développez un peu plus l’habitude de ne pas faire vos séances de révisions, et les fois suivantes vous aurez encore plus de mal à vous motiver à les faire (et si vous n’arrivez déjà pas à faire celle-ci, alors il y a encore moins de chances que vous y arriviez la fois suivante). Vous renforcez donc un schéma qui vous conduit vers l’échec dans vos études.

Vous devez donc faire un choix conscient :

  • Faire votre session de révisions maintenant, et faire le choix de la réussite dans vos études.
  • Ne pas la faire, et faire le choix de vous diriger vers l’échec dans vos études.

Quelle est votre priorité ? Profiter du petit plaisir de remettre à plus tard votre session, ou réussir vos études sur le long terme ?

Encore une fois, c’est un choix à faire…

Et au moment d’agir, vous devez bien en avoir conscience.

Il est important d’apprendre à faire le lien entre vos actions et leurs conséquences à long terme.

C’est ce qui vous permettra de revenir au contrôle sur vos choix.

« Oui mais c’est important aussi parfois de lâcher-prise, n’est-il pas dangereux de vouloir tout contrôler ? »

Il faut bien comprendre ce dont on parle ici.

Quand je parle de « reprendre le contrôle », je parle simplement d’apprendre à prendre vos propres décisions dans votre vie.

Cela ne s’oppose en rien à la notion de lâcher-prise.

C’est à ne pas confondre avec le besoin de contrôle sur des événements qui sont hors de notre influence (le décès d’un proche, la perte d’un emploi, une rupture amoureuse…).

Dans ce cas, un travail sur le lâcher-prise prend effectivement son sens.

Mais alors, comment reprendre le contrôle sur nos actions pour ne plus remettre au lendemain, concrètement ?

ne plus remettre au lendemain

1 – En réalisant que chacune de vos actions du quotidien est un véritable choix de vie


2 – En prenant le temps, le plus souvent possible dans vos journées, de vous arrêter quelques secondes et de penser aux choix que vous êtes en train de faire en fonction de vos actions


3 – D’ajuster vos actions pour qu’elles correspondent à vos choix (ou, si vous ne voulez pas changer vos actions, d’ajuster vos choix pour qu’ils correspondent à vos actions (ex : si je continue de remettre à plus tard ma séance de sport, j’accepte l’idée de rester avec mon physique actuel et j’apprends à vivre avec.))

« Oui, mais je pense DÉJÀ aux conséquences long terme de mes actions… Et ça ne me suffit pas pour arrêter de remettre au lendemain. Quoi faire ? »

motivation sport

Imaginons quelqu’un qui essaie de se mettre au sport depuis des mois, mais n’arrive pas à se motiver…

Il sait que s’il ne fait pas sa séance, il n’aura pas ce corps en super forme et dans lequel il se sent bien…

Mais même s’il y pense, ça ne suffit pas pour le motiver à aller faire ma séance.

Quoi faire ?

Si vous vous reconnaissez dans cette situation, votre problème est simple : votre rapport au long terme n’est pas le bon.

On a tous un biais en tant qu’êtres humains : on accorde moins d’importance aux conséquences à long terme de nos actions, plutôt qu’aux conséquences immédiates. C’est d’ailleurs ce qui fait qu’on privilégie le plaisir immédiat par défaut, même si on sait qu’il est bien inférieur à la plus grande satisfaction à long terme…

Cependant, en changeant votre rapport au long terme, vous résolvez ce problème.

Je peux d’ailleurs vous le prouver très simplement…

Pour cette personne qui n’arrive pas à se motiver pour faire sa séance de sport, et imaginons qu’on ramène les résultats de long terme de son action à du court terme : si elle va faire sa séance de sport maintenant, juste après l’avoir faite, elle a immédiatement ce corps parfaitement en forme et dans lequel elle se sent bien.

Si c’était le cas, à votre avis, aurait-elle toujours envie de remettre à plus tard sa séance ?

Elle serait sans doute même prête à faire 3 séances d’affilée s’il le fallait ! N’est-ce pas ?

Ca vous montre bien qu’à partir du moment où on ramène un résultat de long terme à du court terme, tous les problèmes de procrastination disparaissent…

Mais alors, comment changer son rapport au long terme POUR NE PLUS REMETTRE au lendemain ?

arrêter de remettre au lendemain

En ajoutant une règle.

À partir de maintenant, à chaque petit choix que vous faites au quotidien, vous allez faire comme si vous deviez subir les conséquences de long terme de votre action dans l’immédiat.

Et si vous n’êtes pas prêt à les subir dans l’immédiat, alors vous ne POUVEZ PAS remettre à plus tard.

→ Vous êtes sur le point de remettre à plus tard votre session de travail sur ce projet pour atteindre votre indépendance financière ?

Auriez-vous toujours envie de procrastiner si, immédiatement après avoir remis à plus tard, vous deviez assumer l’échec de votre projet ?

Si la réponse est « non », alors vous ne pouvez pas remettre à plus tard.

→ Vous êtes à deux doigts de remettre au lendemain votre séance de sport ?

Auriez-vous toujours envie de la remettre au lendemain si vous deviez assumer un physique totalement hors de forme dans l’immédiat ?

Si la réponse est « non », alors vous ne pouvez pas la procrastiner.

Vous comprenez l’idée…

arreter de remettre a plus tard

Vous pouvez aussi choisir de ne pas vous prêter au jeu et continuer de remettre à plus tard des actions alors que vous n’accepteriez pas de vivre les conséquences dans l’immédiat…

Mais là aussi, vous faites un choix.

Et que vous le vouliez ou non, ce choix aura aussi des conséquences…

Le temps deviendra votre pire allié, et vous vous dirigerez lentement mais surement vers cette situation que vous n’auriez pas été prêt à vivre si elle s’était produite dans le présent.

Vous regretterez alors de ne pas y avoir pensé plus tôt, et serez prêt à donner tout ce que vous avez pour revenir en arrière et agir différemment… Mais il sera trop tard.

Il vaut parfois mieux affronter la réalité en face directement, même si ce n’est pas facile, et faire des choix conscients plutôt que de se voiler la face, continuer de vivre sa vie en pilote automatique, et par la suite regarder en arrière et se dire « J’aurais aimé y penser plus tôt et faire des choix différents… », mais ne pas pouvoir.

Le temps n’avance que dans un sens, et chaque choix que vous faites au quotidien est irréversible.

Si vous ne faites pas aujourd’hui ce que vous vous étiez promis de faire, vous ne pourrez plus JAMAIS revenir sur cette journée et corriger cette action que vous n’avez pas faite.

Vous devrez vivre avec.

L’histoire de la grenouille dans la marmite : métaphore de la procrastination

arrêter de procrastiner

Il y a cette petite histoire qui illustre bien le propos ici…

C’est l’histoire d’une grenouille qu’on place dans une marmite d’eau tiède.

Puis on fait chauffer l’eau à petit feu.

La température monte très progressivement…

Et la grenouille ne s’en rend pas compte.

L’eau se met finalement à bouillir, et la grenouille meurt sans même le réaliser.

Cette histoire illustre bien ce qu’il se passe pour vos projets lorsque vous procrastinez.

Vous avez l’impression de remettre au lendemain une simple petite action…

Et petit à petit, la situation se répète, encore et encore.

Puis, sans même le réaliser, vous passez à côté de ces projets qui vous tiennent à cœur dans votre vie.

Vous vous dirigez vers une fin peu enviable.

Ici, l’idée est donc d’en prendre conscience, d’affronter directement la réalité en face, et à partir de là de faire un choix :

  • Décider directement que ce projet n’est pas votre priorité du moment, et l’arrêter en connaissance de cause (avec la possibilité bien sûr d’y revenir plus tard, si vous le souhaitez)
  • Agir maintenant pour avancer dessus, et ne pas remettre à plus tard

Pour résumer

stop à la procrastination

Vous faites des centaines de choix de vie au quotidien. Chaque petite action, aussi triviale soit-elle, est un choix de vie.

Ces actions peuvent se diviser en 2 catégories : celles qui vous apportent du plaisir immédiat, et celles qui vous apportent une plus grande satisfaction à long terme.

À partir de là, vous devez apprendre à reprendre sur contrôle sur ces choix… À voir au-delà des conséquences immédiates de vos actions, et considérer leurs conséquences à long terme.

Agissez toujours comme si vous deviez subir les conséquences à long terme de vos actions dans l’immédiat.

Cet article était une introduction à ma série plus complète (et TOTALEMENT GRATUITE aussi) de 14 articles sur la motivation.

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Merci d’avoir lu cet article jusqu’au bout et à très vite !

– Sanjay